Elles s'ouvrent ce lundi 23 à Alger, Hôtel Sofitel, sous le patronage du ministre de la Communication. Que faudrait-il attendre de ce rendez-vous? Telle a été la question posée au directeur général de RH. International Communication organisateur de cette 6e édition Ces journées sont exceptionnelles de par leur contenu. elles vont faire profiter les nôtres de l'expérience des autres experts et ce pour tenter de donner à notre publicité plus d'éthique, plus de densité, plus de citoyenneté et même un plus de communication parce qu'il faudrait reconnaître que l'on ne communique pas assez entre les professionnels et les répercussions de ce silence entre agence a des répercussions fâcheuses sur le développement de la publicité tant à l'échelle nationale que internationale. On a l'impression que tout le monde est professionnel et que personne n'a besoin de communiquer avec l'autre, mais il faudrait bien un jour sortir de cette notion d'individualisme. Ce qui est attendu chez nous, pour reprendre l'idée développée par Dominique Wolton, directeur de recherche a l'IRSC qui sera présent à ces journées «c'est un modèle d'autorégulation qu'il va falloir développer parce qu'il y aura toujours des lois et des règlements et qu'au bout d'un certain temps, il faudra laisser faire l'intelligence humaine dans la négociation des points de vue contradictoires. «Je suis persuadé qu'avec le travail que développe notre ministère de la Communication, nous allons arriver à mettre en place le modèle de régulation, il est d'ailleurs impératif.» Les invités de ces 6e journées qui seront-ils? Il y a les nationaux, le ministère de la communication, la Chambre de commerce, le ministère du Commerce, les patrons d'agences de com, l'ONT, les médias, la presse écrite, parlée et filmée, les étudiants, et pour la première fois les acteurs économiques des secteurs public et privé et bien entendu d' imminentes personnalistes européennes qui ont accepté de quitter leurs bureaux pour nous rejoindre, en l'occurrence le DG de l'ARPP, le directeur de l'Institut des sciences de la communication du Cnrs, le P-dg de Euro Rscg, le directeur général de TF6, les publicistes de TV5 et bien d'autres experts... On aura en tout plus de 15 conférenciers qui provoqueront ce débat professionnel que les absents rateront malheureusement. Des thèmes d'une actualité brûlante parce qu'il s'agit aussi d'une formation, de vérifier et de comparaître ce qui se dit, ce qui se fait et surtout ce qui se crée ailleurs. On ne devient pas «Monsieur Pub» parce qu'on sait maîtriser ces techniques. La pub est exigeante. Mais il est aussi vrai qu'il existe, contrairement à certaines idées reçues, il existe des agences algériennes qui font un excellent travail malgré l'environnement limité dans lequel elles évoluent...