Ce nouveau scandale qui vient d'éclater risque de faire tomber des têtes. C'est la grande question que se posent des travailleurs et des employés de cette filiale de l'entreprise Eriad après la découverte d'un préjudice de plus de 2 milliards de centimes sous forme de chèques sans provision dissimulés dans les tiroirs d'un responsable financier de la direction de cette entreprise. Il y a quelque temps, un cadre syndicaliste avait averti le directeur de l'unité de la présence de chèques de clients, qui n'avaient pas été présentés à l'encaissement, dissimulés dans un des tiroirs du bureau d'un responsable financier. Cet informateur donnera des détails comme les noms de certains clients, les dates de remise de chèques et même certaines sommes libellées sur des chèques. Cette information, le directeur de l'entreprise l'exploitera pour remédier à cette situation qui porte un grave préjudice à l'entreprise. Il enverra une correspondance au responsable du service concerné, le sommant de remettre au service contentieux les chèques signalés pour engager une procédure des sommes impayées par les clients mauvais payeurs. Dans sa réponse, le responsable niera la présence dans ses services de chèques ou autres documents comptables prouvant qu'il existe des sommes d'argent non encore recouvrées. Cette réponse n'arrivera pas à convaincre le directeur des Moulins de Tlemcen qui sollicitera les services d'un huissier de justice pour constater la présence de documents comptables dissimulés. L'huissier parviendra à découvrir 9 chèques pour un montant global de près de 9 milliards de centimes en plus de certaines factures impayées et de reconnaissances de dette établies par certains clients. Le document établi par l'huissier et remis à l'avocat de l'entreprise pour entamer des procédures de récupération de l'argent de l'entreprise fait ressortir que de la marchandise a été livrée à certains clients qui se sont évaporés dans la nature. Certaines adresses portées sur les fiches-clients n'existent même pas. Ce nouveau scandale qui vient d'éclater risque de faire tomber des têtes et de donner un grand coup de pied dans la fourmilière mais en attendant les suites de l'enquête, des informations ont fait état d'une pénurie de semoule dans les villes orientales du Maroc.