La formation n'est plus un vain mot chez la DTN. Cette dernière qui s'est engagée dans la voie de l'action et de la réflexion, accorde une attention toute particulière aux centres de formations qui seront prochainement opérationnels au niveau de quatre régions: Alger, Oran, Constantine et Ouargla. Initialement prévue pour le mois en cours, l'ouverture officielle des centres en question a été reportée au 1er décembre prochain. Un report pour le moins inattendu, d'autant qu'aucune zone d'ombre ne semblait freiner l'évolution des préparatifs. «Le report est dû essentiellement à l'absence d'une manne financière destinée aux techniciens encadreurs qui seront payés selon le profit de chacun. Pour le reste, il n'y a pas lieu de s'inquiéter, tout baigne dans l'huile», dira M.Boualem Laroum, l'adjoint du DTN Saâdane. Assurée par des techniciens disposant de bagages de haute qualité, la formation compter entre 20 et 25 joueurs au niveau de chaque centre. Les dépenses inhérentes à la prise en charge des jeunes stagiaires, recrutés sur la base de critères extrêmement sévères sont de l'ordre de 2 milliards de centimes par centre et par an. Entrant dans le cadre du protocole d'accord entre les gouvernements algérien et français, les centres en question qui sont implantés au sein même des instituts des sports (ITS), offriront aux jeunes stagiaires toutes les conditions de travail utiles et nécessaires. «Choisis majoritairement parmi les non scolarisés, pour un souci de disponibilité, les jeunes talents nés entre 1988 et 1989 seront soumis à un travail intense et disposeront d'un hébergement et d'un matériel adéquats, d'une restauration appropriée et d'une couverture médicale permanente», ajoutera M.Boualem Laroum, qui est visiblement convaincu que la politique des centres de préparation, appelée à se généraliser, reste la formule la plus efficiente, celle qui est en mesure de changer le visage terne et le caractère de notre sport roi. Pour une formation plus complète, les jeunes stagiaires suivront, en parallèle de leur activité footbalistique (2 saisons), une formation dans les métiers du sport et des langues. Les meilleurs d'entre eux rejoindront le centre national implanté à Sidi-Moussa qui a fait peau neuve à l'occasion et dont la prise en charge entre dans le cadre de l'opération goal/FIFA. «Ce centre sera en quelque sorte le véritable réservoir de l'EN appelée à prendre part aux éliminations de la Coupe du monde de 2010!», estime M.Boualem Laroum. Ce dernier ne s'empêchera pas dire que «la politique des centres de formation à l'échelle des clubs, est pour l'heure impossible à réaliser, notamment en matière de moyens financiers et d'infrastructure. L'idéal pour les clubs serait de créer des écoles de football qui exigent peu de moyens mais qui peuvent être efficaces, si elles sont bien suivies». Notre football a incontestablement les moyens pour se ressaisir, pour se refaire une santé. Il existe de réelles potentialités chez les plus jeunes couches. Il suffit de faire de leur formation et de leur suivi un véritable cheval de bataille.