Cette mesure fait vraisemblablement suite aux dernières déclarations de Benbouzid. Les 700 enseignants affiliés au Cnapest et destinataires de citations à comparaître en référé à la cour de Tizi Ouzou, ont vu les charges retenues contre eux abandonnées par le tribunal administratif de la même juridiction et ce, après le retrait de la plainte déposée contre eux par la direction de l'éducation. Cette mesure fait vraisemblablement suite aux dernières déclarations de Benbouzid qui s'est engagé à prendre en charge uniquement le volet préjudiciable de ce bras de fer persistant entre le Cnapest et la tutelle. Ainsi, dans la matinée d'hier, alors que leurs collègues se succédaient dans les locaux de la justice, près d'un millier d'enseignants ont observé un sit-in devant la cour de Tizi Ouzou. Aussitôt la décision de la justice prononcée, les enseignants ont improvisé une marche sur la direction de l'éducation. Une marche qui sera conclue par un sit-in symbolique devant la même institution. Cela dit, le Cnapest ne pavoise pas pour le moment. En effet, les enseignants du secondaire sont déterminés à aller jusqu'au bout de leur démarche, quitte à reconduire la grève illimitée pour une nouvelle semaine si la tutelle s'obstine à faire la sourde oreille à leurs doléances. Selon M.Dali, coordinateur régional du Cnapest, «le syndicat des enseignants du secondaire est disposé à aller à des négociations sérieuses avec la tutelle à même d'aboutir à un règlement définitif et satisfaisant de la crise». A ce titre, le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) serait prêt à servir de médiateur entre les deux parties et ce, après l'échec de la médiation de la Fnte. Sur un autre registre, les enseignants n'ont pas manqué de dénoncer la ponction de trois jours du salaire du mois d'octobre, alors que la tutelle est redevable à ces mêmes enseignants de près d'une année d'heures supplémentaires, de rappels et d'allocations impayées.