Selon la chaîne de télévision arabe El-Arabia, le n° 2 de l'ex-FIS a été interpellé hier dans une localité de la wilaya de Tizi Ouzou. Le leader du parti dissous était présent dans ladite localité pour la prière du vendredi. Cette interpellation, deuxième du genre depuis la libération de Ali Benhadj, a été ordonnée pour les mêmes motifs, à savoir pour cause de suspicion d'activité politique en lieu public. En effet, le leader islamiste, au titre de l'interdiction qui lui a été imposée par la loi, n'a pas le droit de prendre part à n'importe quelle réunion publique à caractère politique. La veille de cette interpellation, un autre incident s'est produit dans l'une des mosquée de la commune d'Hussein Dey où Ali Benhadj s'était rendu pour la prière des taraouih. Sa présence a provoqué un attroupement de nombreux fidèles de l'ex-FIS aux abords de la mosquée. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour faire respecter l'interdit imposé au leader de l'ex-FIS. Rappelons qu'à sa sortie de prison, Ali Benhadj a été invité à signer un document où il s'engage à ne pas faire de la politique. Document qu'il a d'ailleurs refusé de signer, mais qui fait néanmoins partie de la condamnation qui a été prononcée à son encontre par la cour d'Alger. L'interpellation du n° 2 de l'ex-FIS n'aura duré que quelques heures puisqu'il a été relâché hier en milieu d'après-midi. Enfin, ce genre d'incidents sont appelés à se multiplier en ce mois de Ramadan, d'autant que Ali Benhadj a pris pour habitude de prier à chaque fois dans une mosquée différente. Un véritable casse-tête en perspective pour les services de sécurité.