La convention a été signée par Abdeslam Sadi (à gauche) et Dick Gerdzen HEC Alger et l'école hollandaise Business School Netherland ont procédé hier à la signature d'une convention de coopération. Par cet accord, les deux écoles s'engagent à mettre sur pied un MBA (cf PJ) destiné aux cadres d'entreprises. L'école hollandaise, qui est venue visiter HEC, a été préparée par la venue d'une enseignante de cette école. C'est ce qu'on appelle une triangulation. C'est-à-dire une coopération entre le secteur public (HEC) et le secteur privé (Red-Med) algérien et une institution étrangère (Business School Netherland). Cette école étrangère a émis le voeu de s'implanter dans l'Afrique francophone, elle qui est établie en Chine, au Ghana, en Afrique du Sud, aux Caraïbes et bientôt en Indonésie. «Dans son désir de s'implanter en Afrique francophone, cette prestigieuse école va commencer par l'Algérie», nous fait-t-on savoir. Ce qu'il faut savoir aussi, c'est qu'un établissement public comme HEC, ne pourra pas travailler seul, d'où l'intégration d'un autre partenaire, en l'occurrence le groupe RED-Med, qui lui, veut travailler avec une institution publique. C'est un travail qui a commencé à être exploré pour connaître ce qui peut se faire ensemble. Il se trouve que l'opportunité de la venue des Hollandais voit sa concrétisation entre ces trois institutions. La convention a été signée entre M.Abdeslam Sadi, directeur de HEC Alger de la partie algérienne et M.Dick Gerdzen, le fondateur de BSN, pour la partie hollandaise. Une convention du genre n'est pas une première pour HEC, car il faut savoir que d'autres, similaires, ont été signées par le passé avec l'ESC Toulouse, ESC Grenoble, l'université de Michigan, etc. En d'autres termes, il s'agit là de l'ouverture de l'HEC à l'international sans oublier que cette école est en relation avec Insa de Lyon. Une triangulation aura lieu aussi, c'est-à-dire que chacune de ces trois institutions signera une convention avec l'autre. La finalité est que, par cet accord, les deux écoles s'engagent à mettre sur pied un MBA (cf, PJ) destiné aux cadres d'entreprises suivant la méthode «Action learning». Un MBA, bien entendu, au profit des cadres algériens qui ont entre 5 à 7 ans d'expérience. «C'est une autre façon de travailler. Ce n'est pas un cours académique. Ce n'est pas un étudiant qui vient prendre des notes ou qui vient pour chercher un savoir. «Action learning» c'est le cas d'un cadre qui vient avec le problème de son entreprise et à partir de ce problème que va se faire sa formation», nous explique M.Abdennour Nouiri, directeur du laboratoire Marketic de HEC Alger. Toute la formation se fera avec des coachs, avec des collègues de MBA, avec les différents intervenants qui devront trouver des solutions aux problèmes posés. Le programme, selon M.Nouiri, se fera en langue française, et probablement en langue anglaise. La grande première est que «ce programme se fera pour la première fois dans le sud du pays. Le MBA va s'adresser aux compagnies pétrolières algériennes et étrangères qui voudront avoir des cadres de très haut niveau», fait-il savoir. Le fondateur de BSN, M.Dick Gerdzen, effectue en Algérie (Alger et Hassi Messaoud) sa première visite au Maghreb. Par ailleurs, en marge de cette signature, il y a eu une projection du film «Algériens du monde, 5 parcours, une dynamique». Un film qui entre dans le programme de la FIE (Formation Innovation Entreprendre) lancée par sept écoles algériennes en liaison avec l'Insa Lyon sous l'égide du Mesrs.