Les diplômés de la deuxième promotion du MBA Exécutif, formée de cadres supérieurs et dirigeants d'entreprises représentants divers secteurs économiques (télécoms, banque, agroalimentaire, hydrocarbures et énergie, informatique, automobile…) ont reçu, hier, leur diplôme au siège de l'Ecole supérieure algérienne des affaires aux Pins Maritimes, après avoir suivi 18 mois de formation en alternance avec leur travail, assurée par des professeurs issus du consortium de renommée internationale, en l'occurrence HEC, ESCP-EAP, Euromed Marseille Ecole de Management et Université de Lille 2. A noter que l'ESAA, créée en 2004 par un accord intergouvernemental entre l'Algérie et la France, est un établissement public d'enseignement supérieur de gestion. La Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) exerce la tutelle de l'Ecole et la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) coordonne un consortium d'appui qui désigne les professeurs et définit la pédagogie. Le MBA Exécutif est une formation d'excellence destinée aux cadres dirigeants et aux cadres supérieurs à fort potentiel. Le MBA Exécutif est basé sur l'acquisition de quatre compétences à savoir «Développement personnel et comportement entrepreneurial», «Processus de décision dans l'entreprise», «Manager les entreprises» et «Comprendre le monde». Il comporte 480 heures de cours organisés sous forme de séminaires de trois jours toutes les trois semaines, ainsi qu'un projet de consultant et un voyage d'études en France au cours duquel les participants suivent des cours dans les institutions partenaires et des rencontres avec leur homologues EMBA de HEC et ESCP-EAP. Le diplôme dispensé à l'issue de la formation est cosigné par les directeurs des quatre écoles du consortium et par l'ESAA. L'an passé, la cérémonie de remise de diplômes pour la première promotion s'était déroulée à la CCIP (Paris). A noter, d'autre part, qu'une rencontre avec Anders Alcayaga conseiller à l'ambassade de Chili en Algérie, sera organisée ce lundi à l'ESAA pour discuter sur le thème de «Développement de compétences comme une innovation de gestion conséquences pour l'entreprise algérienne». Ainsi, plusieurs questions seront abordées, à savoir quelle est l'importance de l'innovation de gestion dans la création d'avantages compétitifs ? Est-ce que la gestion des organisations est-elle une affaire complexe et multidisciplinaire ? Qu'est-ce que le neuromanagement et quelle est sa potentialité pour le développement de l'entreprise ? La rencontre portera aussi sur l'exploitation des systèmes de croyances des employés comme un outil de changement et d'amélioration de la performance, l‘interaction cerveau-corps et société, et les conséquences pour la gestion stratégique des ressources humaines (GSRH).