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Qui tue qui en Syrie?
Publié dans L'Expression le 29 - 05 - 2012


Le Conseil de sécurité a fermement condamné Damas, lui faisant porter la responsabilité du massacre de Houla. En effet, le massacre de Houla en Syrie, outre d'être atroce est sûrement un tournant dans la crise syrienne qui s'est mue en guerre civile. Or, les dimensions qu'ont prises les tueries dépassent l'entendement et ne peuvent être le fait du seul gouvernement syrien, même si sa responsabilité dans la situation qui prévaut au pays reste entière. Des dizaines de civils, parmi lesquels plusieurs femmes et enfants, sont assassinés au quotidien. Qui commandite ces assassinats? D'où viennent les combattants? Qui les finance? Qui les médiatise? Qui les encourage? Surtout qui utilise ces dizaines d'enfants, placés en tête des manifestations, porteurs de slogans politiques qui ne sont pas de leur âge, comme n'est pas la leur la crise politique que traverse leur pays? Beaucoup de questions en fait, sur une situation sciemment embrouillée par ceux-là mêmes qui appellent à l'intervention militaire de forces étrangères. Le puzzle syrien s'est encore plus compliqué par les redondances du régime en place, que par les surenchères d'une «opposition» plus préoccupée par la prise de pouvoir que par l'avenir d'un pays qu'elle dit chérir. Il est patent que le régime de Bachar Al Assad s'est discrédité en n'ayant pas su raison garder comme d'admettre l'existence d'une opposition politique, avec laquelle il fallait discuter tant qu'il en était temps. Cela n'a pas été le cas. Il convient cependant de relever que «l'opposition», qui demande purement et simplement le «départ» du régime d'Al Assad, a refusé le dialogue, réclamant son départ. Aussi, «l'opposition» n'échappe pas à l'opprobre, laquelle n'a cessé d'appeler à l'ingérence étrangère quitte à mettre la Syrie à feu et à sang. En fait, un autoritarisme peut donc en cacher un autre. Le peuple de Syrie mérite-t-il cela? Que dire de la soi-disant «Armée libre de Syrie (ALS) qui demanda à l'Otan (samedi au lendemain du massacre de Houla) de bombarder son propre pays? Cette étonnante opposition syrienne demande en fait la réédition de ce qui s'est passé en Libye où l'Alliance atlantique avait installé au pouvoir le «Conseil national de transition» (CNT libyen) après l'effroyable assassinat de l'ancien dirigeant libyen, Mouamar El Gueddafi. Mais il n'y a pas que «l'opposition» syrienne qui joue un rôle intrigant dans le drame que vit la Syrie. Nombreuses sont les puissances occidentales et monarchies du Golfe qui poussent au crime. Celles-là sont donc plus concentrées sur la chute du régime de Damas que d'oeuvrer à trouver des passerelles de dialogue entre les deux parties. Les attentats terroristes qui ont visé les édifices publics syriens et singulièrement les services de sécurité sont systématiquement attribués au régime syrien par l'opposition. Vous connaissez des dictatures qui s'attaquent à leur propres services, à l'épine dorsale qui assure la survie de leurs régimes? Or, l'opposition syrienne l'a fait, qui accuse les services syriens d'être derrière ces attentats. Comment d'autre part, peut-être justifié le fait qu'un pays aujourd'hui au centre de l'inquiétude des Nations unies et sous les yeux de la communauté internationale et de ses observateurs, se permette de commettre un tel méfait, condamnable entre tous? Il y a là comme un défaut d'autant plus que les soutiens occidentaux à l'opposition ont vite fait de condamner le régime syrien coupable, selon eux, de crime contre l'humanité. Effectivement, il y a eu crime contre l'humanité à Houla. Mais ne se trompe-t-on pas sur son (ses) auteur(s)? Qui sont les «jihadistes» qui revendiquent ces attentats? Pourquoi les puissances occidentales qui soutiennent «l'opposition» n'en tiennent pas compte alors que le secrétaire général de l'ONU a lui même évoqué la possibilité qu'Al Qaîda soit le commanditaire de ces crimes? Or, qui dit Al Qaîda, dit CIA et Etats-Unis, la nébuleuse islamiste ayant toujours précédé et préparé le terrain à l'intervention américaine de par le monde. En fait, tout n'a pas été dit dans cet épisode syrien de «réforme» du Moyen-Orient-. *

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