«On peut penser que le Qatar ne voulait pas embarrasser l'Elysée en créant une concurrente de France 24, qui aurait eu un regard différent sur de nombreuses questions internationales», observe l'ancien d'Al Jazeera.à Londres et, surtout, des hommes d'affaires libanais installés à Dakar, serait derrière cette idée loufoque. Pour la presse française qui a donné la parole à des anciens du bureau d'Al Jazeera à Paris, la raison est d'abord administrative. La complexité de la législation et la lourdeur des obligations du CSA français serait derrière l'installation de cette antenne en dehors de l'Hexagone. «Al Jazeera sera beaucoup plus libre de s'affranchir de certaines contraintes au Sénégal qu'à Paris», a affirmé un ancien de la télévision qatarie. De plus, les rapports avec la nouvelle direction du pays en France, n'est pas aussi solide que du temps de Sarkozy. Même si sur le plan politique le Qatar et la France partagent plusieurs visions. Doha et Paris possèdent les mêmes préoccupations dans la région du Monde arabe, notamment sur les dossiers de politique extérieure, que ce soit en Libye ou plus récemment en Syrie pour tenter de déloger Bachar el-Assad. Pour l'heure, des contacts sont déjà établis par le Premier ministre qatari, Hamad Ben Jassem, (qui a déjà rencontré, en catimini, François Hollande durant la campagne électorale), avec certaines personnes influentes du gouvernement Hollande. Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a été, quant à lui, reçu à Doha par l'émir Cheikh Hamad. Quoi qu'il en soit, même si la chaîne francophone émettra à partir de Dakar, Doha restera le centre de décision en matière de ligne éditoriale et surtout pour ce qui est des questions de diffusion du signal. Techniquement, la diffusion d'Afrique coutera beaucoup moins cher pour Al Jazeera qui opte depuis quelques temps à des «fenêtres» et des «décrochages» en fonction des prime-times des zones géographiques. Pour ce qui est de son effectif, Al Jazeera en francais va directement concurrencer France 24, qui possède en Afrique son plus grand audimat. France 24 va subir le même sort que Canal+, puisque Al Jazeera va débaucher un grand nombre de journalistes et d'employés de France 24 à Paris et recruter surtout les principales stars du petit écran en Afrique, principalement d'Afrique du Nord. à Londres et, surtout, des hommes d'affaires libanais installés à Dakar, serait derrière cette idée loufoque. Pour la presse française qui a donné la parole à des anciens du bureau d'Al Jazeera à Paris, la raison est d'abord administrative. La complexité de la législation et la lourdeur des obligations du CSA français serait derrière l'installation de cette antenne en dehors de l'Hexagone. «Al Jazeera sera beaucoup plus libre de s'affranchir de certaines contraintes au Sénégal qu'à Paris», a affirmé un ancien de la télévision qatarie. De plus, les rapports avec la nouvelle direction du pays en France, n'est pas aussi solide que du temps de Sarkozy. Même si sur le plan politique le Qatar et la France partagent plusieurs visions. Doha et Paris possèdent les mêmes préoccupations dans la région du Monde arabe, notamment sur les dossiers de politique extérieure, que ce soit en Libye ou plus récemment en Syrie pour tenter de déloger Bachar el-Assad. Pour l'heure, des contacts sont déjà établis par le Premier ministre qatari, Hamad Ben Jassem, (qui a déjà rencontré, en catimini, François Hollande durant la campagne électorale), avec certaines personnes influentes du gouvernement Hollande. Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a été, quant à lui, reçu à Doha par l'émir Cheikh Hamad. Quoi qu'il en soit, même si la chaîne francophone émettra à partir de Dakar, Doha restera le centre de décision en matière de ligne éditoriale et surtout pour ce qui est des questions de diffusion du signal. Techniquement, la diffusion d'Afrique coutera beaucoup moins cher pour Al Jazeera qui opte depuis quelques temps à des «fenêtres» et des «décrochages» en fonction des prime-times des zones géographiques. Pour ce qui est de son effectif, Al Jazeera en francais va directement concurrencer France 24, qui possède en Afrique son plus grand audimat. France 24 va subir le même sort que Canal+, puisque Al Jazeera va débaucher un grand nombre de journalistes et d'employés de France 24 à Paris et recruter surtout les principales stars du petit écran en Afrique, principalement d'Afrique du Nord. La mondialisation du réseau Al Jazeera à travers le monde se poursuit. Après avoir lancé y a quelques mois, Al Jazeera en swahili pour répondre à la suprématie de la BBC et des médias sud-africains sur l'Afrique de l'Est, et après avoir lancé un canal anglophone et des déclinaisons en turc et dans les Balkans, le groupe qatari s'apprête à lancer d'ici à la fin de l'année une chaîne d'information en continu en français… depuis Dakar, la capitale du Sénégal. Rien à voir avec le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy, mais on croît savoir que Youssou Ndour a lancé une télévision privée et qui aurait des amitiés avec des émirs du Golfe à Londres et, surtout, des hommes d'affaires libanais installés à Dakar, serait derrière cette idée loufoque. Pour la presse française qui a donné la parole à des anciens du bureau d'Al Jazeera à Paris, la raison est d'abord administrative. La complexité de la législation et la lourdeur des obligations du CSA français serait derrière l'installation de cette antenne en dehors de l'Hexagone. «Al Jazeera sera beaucoup plus libre de s'affranchir de certaines contraintes au Sénégal qu'à Paris», a affirmé un ancien de la télévision qatarie. De plus, les rapports avec la nouvelle direction du pays en France, n'est pas aussi solide que du temps de Sarkozy. Même si sur le plan politique le Qatar et la France partagent plusieurs visions. Doha et Paris possèdent les mêmes préoccupations dans la région du Monde arabe, notamment sur les dossiers de politique extérieure, que ce soit en Libye ou plus récemment en Syrie pour tenter de déloger Bachar el-Assad. Pour l'heure, des contacts sont déjà établis par le Premier ministre qatari, Hamad Ben Jassem, (qui a déjà rencontré, en catimini, François Hollande durant la campagne électorale), avec certaines personnes influentes du gouvernement Hollande. Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a été, quant à lui, reçu à Doha par l'émir Cheikh Hamad. Quoi qu'il en soit, même si la chaîne francophone émettra à partir de Dakar, Doha restera le centre de décision en matière de ligne éditoriale et surtout pour ce qui est des questions de diffusion du signal. Techniquement, la diffusion d'Afrique coutera beaucoup moins cher pour Al Jazeera qui opte depuis quelques temps à des «fenêtres» et des «décrochages» en fonction des prime-times des zones géographiques. Pour ce qui est de son effectif, Al Jazeera en francais va directement concurrencer France 24, qui possède en Afrique son plus grand audimat. France 24 va subir le même sort que Canal+, puisque Al Jazeera va débaucher un grand nombre de journalistes et d'employés de France 24 à Paris et recruter surtout les principales stars du petit écran en Afrique, principalement d'Afrique du Nord. [email protected]