Les véhicules légers se taillent la part du lion avec un nombre qui avoisine 13 000 voitures qui viennent d'être interdites de circulation «Passé le délai accordé, la mise à l'arrêt des véhicules vétustes est définitive», apprend-on auprès des services en charge du contrôle technique des véhicules. La capitale de l'Ouest est plus que décidée à en finir avec les véhicules vétustes qui constituent un grave danger. Les mesures décidées et mises en oeuvre ces derniers jours sont révélatrices de cette évidence. Plus de 2000 véhicules viennent d'être interdits de circulation et ce, après avoir subi des examens techniques. «Le lot de voitures à mettre à l'arrêt est plus qu'élevé cette année comparativement aux années précédentes tandis que la mesure annoncée est incontournable», apprend-on auprès des services du contrôle technique de véhicules. Sur les 8 000 véhicules contrôlés cette années, près de 2200 ont été jugés défaillants. Les véhicules légers se taillent la part du lion avec un nombre qui avoisine 13 000 voitures qui viennent d'être interdites de circulation. Les poids lourds et les camions de différents tonnages ne sont pas en reste puisque ce sont près de 8000 camions qui viennent d'être mis à l'arrêt. Les véhicules de transport des voyageurs, transports en commun et taxis n'ont pas échappé aux mesures annoncées. Près d'une cinquantaine de bus et une quarantaine de taxis sont désormais interdits de rouler. Un ultimatum d'un mois leur a été accordé en vue de passer à la réparation des défections signalées. «Passé le délai accordé, la mise à l'arrêt des véhicules vétustes est définitive», apprend-on auprès des services en charge du contrôle technique des véhicules. Ces décisions constituent une première dans les annales de la wilaya d'Oran, connue pour son parc automobile important et la saturation de ses routes et cela du matin au soir. La circulation dans les rues Larbi Ben M'hidi et Mohamed-Khemisti est bloquée dès les premières heures. La route d'Oran ne désemplit pas, toutes sortes de voitures sont mises en circulation alors que les véhicules ne répondant plus aux normes de la circulation sont perceptibles. Cela se passe au moment où les services de prévention contre les accidents de la circulation redoublent de campagnes de sensibilisation appelant les automobilistes à plus de vigilance. En clair, les voitures détériorées sont souvent les premières causes des accidents de la circulation, vu les défaillances de leurs équipements à l'exemple des systèmes de freinage et leurs feux arrière. Ce n'est pas tout. Les poids lourds, comme les camions de gros tonnage et les bus de transport en commun, constituent, tout aussi, des risques. Depuis l'instauration, en 2003, du contrôle technique obligatoire, la wilaya d'Oran a enregistré près de 20.000 véhicules, tout poids confondus, qui constituent de hauts risques pour la circulation routière et même piétonnière. Le ton est désormais aux sanctions. Les véhicules interdits de circulation sont donc appelés à l'immobilisation, faute de quoi leurs propriétaires feront l'objet de lourdes amendes allant de 20.000 à 50.000 DA et des peines de prison ferme ainsi que de 2 à 6 mois des retraits de permis pour une durée d'une année et son annulation dans le cas de récidive. Espérons que de telles mesures soient mises en application étant donné que les routes de la deuxième ville du pays ont grand besoin d'un grand nettoyage.