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«Il y a volonté de déstabilisation de l'Afrique»
FRANÇOIS HOLLANDE L'A ADMIS
Publié dans L'Expression le 13 - 06 - 2012

[Le président français, François Hollande, recevant son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou]Le président français, François Hollande, recevant son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou
«Il y a une intervention extérieure qui déstabilise le Mali et qui installe des groupes dont la vocation est une intervention qui va bien au-delà du Mali, en Afrique et peut-être au-delà».
La France de François Hollande tend à tourner la page de Nicolas Sarkozy en matière de politique étrangère. Pourtant, y a-t-il un sujet plus important que la politique étrangère pour définir l'action d'un chef d'Etat? Les options interventionnistes renforcées et encouragées par l'ancien patron de l'Elysée, notamment dans les anciennes colonies françaises en Afrique butent, aujourd'hui, semble-t-il, sur les nouvelles orientations arrêtées par François Hollande. Le repositionnement de la politique étrangère française à l'égard de la crise malienne en est une preuve édifiante. Ainsi, François Hollande a déclaré, lundi à l'occasion d'un entretien à l'Elysée avec le président du Niger, Mahamadou Issoufou «qu'il y a une menace d'installation de groupes terroristes au Nord-Mali, actuellement aux mains des rebelles touareg et des islamistes». Plus grave encore, le président français a soutenu: «Il y a une intervention extérieure qui déstabilise le Mali et qui installe des groupes dont la vocation est une intervention qui va bien au-delà du Mali, en Afrique et peut-être au-delà». De graves révélations qui s'ajoutent et confirment, par ailleurs, les révélations rapportées par le quotidien français le Parisien au sujet de l'émirat du Qatar, qui subventionnerait les groupes terroristes, affiliés à Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). Bernard Lugan, spécialiste de l'Afrique, estime que «le Sahel est devenu une terre où prendre ses matières premières (uranium, fer, pétrole, etc.) y attirant outre les acteurs traditionnels, en l'occurrence la France et les Etats-Unis, de nouveaux acteurs comme la Chine». Il relève dans ce contexte que l'anarchie qui y règne (au nord du Mali) est voulue, si elle n'est pas provoquée. Cela explique, dit-il, la position des Américains surveillant la région du Sahel comme du lait sur le feu. Toutefois, la défaite de Sarkozy a brouillé les calculs américains pour mener une opération militaire, tous azimuts, au nord du Mali, soit une deuxième étape pour l'Otan après la Libye. C'est dire tout de même qu'avec François Hollande, il y a une page blanche qui s'ouvre en matière de diplomatie, en reconnaissant la présence des mains étrangères qui animent le brasier sahélien pour des desseins inavoués. Cela s'explique par ailleurs par la position de François Hollande, diamétralement opposée à celle de Nicolas Sarkozy. «C'est aux Africains de saisir le Conseil de sécurité (de l'ONU), nous, nous appuierons la résolution qui sera présentée par la Cédéao», a souligné, avec insistance, le chef de l'Etat français. Et de poursuivre: «Si une intervention est décidée, c'est aux Africains de la mener, la France, comme d'autres puissances, se mettant au service des Nations unies» C'est dire, en effet, que le président français s'apprête à écrire une nouvelle page en matière de diplomatie avec l'Afrique vue par son prédécesseur comme étant un réservoir de ressources naturelles qu'il faut piller et dont les populations demeurent «à l'état d'indigènes». Par ailleurs, le président nigérien a, de son côté, confirmé devant la presse, les informations faisant état de la présence de djihadistes afghans, pakistanais, en tout cas étrangers au Mali, qui entraîneraient des groupes terroristes. «Je confirme cette information (...) il s'agit d'une menace non seulement pour la sous-région mais aussi pour le monde», a précisé M.Issoufou, confirmant que les pays africains (Cédéao ou Union africaine) se préparaient à saisir le Conseil de sécurité de l'ONU dans un délai qu'il n'a pas précisé. Ainsi, il a fait savoir qu'une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU devrait être effectuée par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), avant d'ajouter que l'ONU, l'UA et la Cédéao ont aussi «exigé» que l'ex-junte malienne installée après le putsch du 22 mars «soit immédiatement dissoute et se retire complètement de la gestion de la transition». Et de préciser enfin: «Notre préoccupation, (pays de la Cédéao), c'est que le Sahel ne se transforme pas en un nouvel Afghanistan


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