Décidément, la capitale du Sersou a connu, ces dernières années, des progrès constants en matière de cybercafés et autres jeux vidéo. Ils sont en effet très nombreux ces jeunes à s'y intéresser en s'octroyant toutes les possibilités et l'embarras du choix quant à la connexion via Internet et les jeux en doom like. Ce phénomène arrive, faut-il le rappeler, après la pléthore de débits de boissons et autres cafés, conséquence d'une économie de «bazar». Cependant, loin de s'opposer à l'existence de ces lieux de distraction, refuge de la jeunesse en mal de culture, leur contrôle en revanche, devient une condition à ne pas négliger. Autrement dit, certains sites prisés par des adolescents risquent sans doute, de leur ouvrir les voies vers des chemins insalubres de la débauche. Certains jeunes deviennent des inconditionnels de ces images qui portent atteintes à la pudeur et ce, malgré leur jeune âge. Dans un cybercafé du coin, nous avons surpris un collégien branché sur l'un de ces sites qu'il gomma à la hâte en remarquant notre présence. Mais cela ne nous a pas empêchés de surprendre inscrit sur la paume de sa main le site qui lui avait sûrement été filé par une de ses camarades. Interrogé, le jeune Samir nous dira qu'il s'empressait de sortir de la classe pour aller au cybercafé. Il est toutefois vrai que tous les jeunes ne fréquentent pas ces lieux pour le même but, mais il faut être vigilant avec les mineurs. Nonobstant que cela est possible, les gérants de ces salles préfèrent fermer les yeux car la clientèle a sensiblement diminué depuis l'application des nouveaux tarifs des P et T. Donc, autant jouer l'ignorant pour mieux garantir la recette...