«Le Front des forces socialistes (FFS) sort renforcé de l'étape des précédentes élections législatives», a fait savoir hier le premier secrétaire national du FFS, Ali Laskri. Il s'exprimait lors de son intervention liminaire aux travaux du conseil national. «Les valeurs et les principes de notre parti sont plus que jamais d'actualité et plus que jamais respectés», a-t-il ajouté. Evaluant positivement les résultats enregistrés lors des précédentes élections, le premier secrétaire a affirmé qu'en partant aux élections législatives du 10 mai dernier, son parti s'est mobilisé. «En dépit de tous les obstacles et de toutes les campagnes, à l'intérieur ou à l'extérieur du parti, menées par quelques organes de presse, quelques chaînes satellitaires et malheureusement d'anciens responsables du parti» a-t-il précisé. Et pour preuve, il en veut à l'oreille attentive que lui prêtent les citoyens de par le territoire national. «Je le répète, le FFS est extrêmement attentif au potentiel militant que la campagne électorale a révélé au-delà de ses propres structures», s'est-il rassuré. C'est vrai, le FFS est sorti de son fief traditionnel pour glaner, cette fois-ci, un siège à Constantine. Un siège attribué, pour rappel, à Hamrouche Ouejdane, nièce de Mouloud Hamrouche. Signalons, par ailleurs, qu'Ali Laskri s'est attaqué avec violence à la presse nationale et aux anciens cadres de son parti qu'il accuse d'orchestrer un complot contre le FFS. «Quant à ces «ex» (cadres) en rupture avec le parti depuis près d'une décennie, je les défie de quitter leur retraite dorée et de se présenter dans leurs fédérations», a-t-il fait noter, avant de leur reprocher d'avoir honteusement abandonné des militants. Et de réserver à la presse un pamphlet des plus crus. «Des janissaires de la plume dictent à coups d'éditoriaux où le mensonge factuel le dispute à l'impudeur et à l'impudence des commentaires» a-t-il clamé. Plus grave encore, il a fait savoir que «la presse a l'audace de se prétendre nationaliste, démocrate et, tenez- vous bien, indépendante!». Cela dit enfin, que rapporter des déclarations ou des témoignages de militants du FFS où d'anciens cadres qui s'opposent au choix de leur direction, constitue une infraction aux yeux du premier secrétaire national du FFS qui se présente juge et partie.