Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Larbi Ould Khelifa, a souligné hier, que la présente législature sera «exceptionnelle» et un «espace fertile pour un débat constructif» sur les grandes questions intéressant l'Etat et la société. «Nous sommes convaincus que la présente législature sera exceptionnelle et un espace fertile pour un débat constructif sur les grandes questions qui intéressent notre jeune Etat et notre société avec toutes les formations politiques qui la composent», a souligné M.Ould Khelifa à la clôture de la session de printemps de l'APN. «La législature sera également un forum unique du genre dans la région, a ajouté le président de l'APN, illustrant une démocratie ancrée dans notre pays marqué par la sécurité et la stabilité», a ajouté M.Ould Khelifa, indiquant que «la majorité assumera ses responsabilités sur la base de la confiance dont l'a investi le peuple et l'espoir pour le changement auquel il aspire et dont les prémisses sont évidentes dans la composition actuelle des élus constituée de jeunes et d'un pourcentage élevé de femmes». «Dans notre assemblée, nous sommes résolus à écouter l'opposition sous toutes ses composantes et à respecter ses opinions sans exclusive, car elle fait partie de la scène politique et percevons dans les efforts qu'elle déploie, de bonnes intentions allant dans le sens de l'intérêt général»,a-t-il poursuivi. De son côté le le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah a qualifié hier, la contribution politique des parlementaires de «remarquable» en dépit d'une activité législative «modeste» de la session de printemps 2012. Le bilan législatif était «modeste» sachant que la session avait coïncidé avec les législatives du 10 mai et la fin du mandat de l'Assemblée populaire nationale (APN), a indiqué M. Bensalah dans son allocution de clôture de la session de printemps du Conseil de la Nation. Evaluant l'action des parlementaires au plan de l'activité de contrôle ou de la diplomatie parlementaire, le président du Conseil de la Nation l'a qualifiée de «respectable», soulignant que «le plus important est que l'Algérie n'était pas absente lors des rendez-vous parlementaires durant cette période». Les positions de l'Algérie, a-t-il dit, «ont été présentées et défendues par les membres du Conseil de la Nation à travers les différentes activités et les sorties sur le terrain à l'intérieur et à l'extérieur du pays».