Un départ prévisible Maradona n'y arrive pas, se plante et plaide non coupable alors que son club finit 8e sur 12 malgré ses renforts sud-américains. Diego Maradona n'est plus l'entraîneur d'Al Wasl. L'ancien champion du monde a été viré par le club émirati ce mardi. Les dirigeants lui reprochent de ne pas avoir remporté le titre de champion des Emirats. Une déception de plus pour Diego. Pour sa première expérience en club après avoir dirigé la sélection argentine, El Pibe de Oro s'est vautré et vient de se faire gentiment remercier par les patrons d'Al Wasl, un an après son arrivée dans les salons climatisés des Emirats. «Après une réunion du conseil d'administration du club d'Al Wasl tenue hier, il a été décidé de mettre fin au contrat de Diego Maradona et de son encadrement technique.» Cet exemple prouve encore que les rois du dancefloor peuvent se révéler bien moins brillants dès qu'il s'agit de passer en régie. Pour la première fois de sa carrière, l'Argentin était livré à lui-même, comme un grand, pas comme en 2010 où il officiait avec Carlos Bilardo, l'ancien coach champion du monde de 1986. D'ailleurs, après des phases de poules moyennes en Afrique du Sud, la machine de Maradona avait finalement subi la loi allemande en quart (0-4) jusqu'à provoquer l'éviction de l'ancienne gloire. La supercherie était déjà criante. Après un an d'inactivité, la rock star argentine sollicite plus ou moins tout le monde pour obtenir un poste qui lui permettra d'affirmer son statut de patron en dehors des terrains. Ce sont les pétrodollars émiratis et le challenge sportif qui attirent l'homme le plus recherché par le fisc italien avec deux ans de contrat pour 3,5 millions par exercice dans les poches. La suite on la connaît et tout le monde l'avait anticipé. Maradona n'y arrive pas, se plante et plaide non coupable alors que son club finit 8e sur 12 malgré ses renforts sud-américains. En attendant, Diego va devoir bosser dur pour se racheter une image qui ne cesse de se détériorer. Ah ils sont comme ça ces Emirs. Prêts à filer des biftons en pagaille au moindre nom connu, mais toujours chauds comme la braise dès qu'il s'agit de virer à tout-va quand ça va mal.