Le contrat de réalisation à Alger d'un Centre arabe d'archéologie sera signé demain, dimanche, entre l'Agence nationale de gestion des réalisations des grands projets de la culture (Arpc) et l'entreprise algérienne de construction Travocovia, a annoncé hier, cette agence. La création de ce centre scientifique dont le siège est prévu à Tipasa, à 60 km à l'ouest d'Alger, a été décidée lors de la 17e Conférence arabe sur le patrimoine archéologique civilisationnel à Nouakchott, sur proposition de l'Algérie. Ce complexe scientifique et culturel aura pour vocation de «promouvoir l'archéologie arabe et de favoriser le dialogue interculturel du Monde arabe sur des bases scientifiques», souligne la même source. Il permettra également de «capitaliser (en Algérie) et de diffuser le savoir-faire et les techniques les plus actuelles de l'archéologie dans le monde». Le centre sera composé de plusieurs infrastructures dont un musée arabe d'archéologie et d'arts rupestres, d'un institut arabe d'archéologie et des études sahariennes, et un laboratoire arabe de préservation des biens culturels. Ces différentes structures seront articulées, selon le communiqué, autour d'un espace «à forte identité représentant un thème en référence à la culture arabe en général et à l'architecture nord-africaine en particulier». La conception de ce centre, dont la surface plancher s'élève à 41.000 m2, sera inspirée des trames de fouille des archéologues de même que de la "Tinda" propre au Sahara algérien, souligne l'Arpc. La pose de la première pierre de cet ouvrage par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, est prévue durant le mois de juillet en cours.