L'évolution des parts de marché de la téléphonie mobile en Algérie est tributaire de l'investissement consenti et de l'amélioration de la qualité de service, a indiqué hier, à l'APS, la présidente de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt), Mme Zohra Derdouri. «Concrètement, l'évolution des parts de marché ne peut se faire qu'à travers l'amélioration des pratiques commerciales, notamment la qualité de service», a déclaré Mme Derdouri qui réagissait à des appels d'opérateurs de la téléphonie mobile à rééquilibrer les parts du marché et empêcher toute dominance. Elle a ajouté que cette évolution n'est possible qu'à travers l'investissement «consenti», une politique de marketing «audacieuse» et une réponse aux attentes du consommateur en termes de prix et de diversité des services offerts. Mme Derdouri a souligné également qu'il fallait «empêcher non pas la dominance qui est caractéristique du marché concurrentiel, mais l'abus de dominance qui est une pratique répréhensible», rappelant que «la détermination du seuil de dominance incombe légalement au régulateur». Le marché de la téléphonie mobile en Algérie est partagé entre trois opérateurs: Djezzy (OTA, privé) qui comptait, en 2011, plus de 16 millions d'abonnés, Mobilis (ATM, public) près de 11 millions d'abonnés et Nedjma (WTA, privé) près de 9 millions.