Cette manifestation haute en couleur sera hôte du théâtre Fadila Dziriya à partir de samedi prochain. Les amoureux du chaâbi ont rendez-vous avec cette musique populaire, «gosto» de pas mal d'Algériens, au héâtre de verdure Fadila-Dziriya (Alger), du 4 au 10 août prochain, à l'occasion du 7e festival culturel national de la chanson chaâbi. Cette manifestation verra la participation de 31 candidats. Un événement qui draine chaque année de plus en plus de monde dans une ambiance ramadhanesque des plus festives. Un spectacle sera présenté à la cérémonie d'ouverture et ce, dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire de l'Indépendance, ligne de conduite de toutes les activités culturelles de cette année jusqu'au 5 juillet 2013. Les candidats interpréteront ainsi, samedi prochain sous la direction d'un orchestre symphonique composé de musiciens de toutes les régions du pays, la chanson El Hamdou lillah mabkache istimaar fi bladna, un des chefs-d'oeuvre de Hadj Mohamed El Anka et déjà entendu dans le fameux spectacle donné au Casif qui a inauguré les festivités du Cinquantenaire. Lors d'un point de presse animé mardi après-midi, et tenu à l'Institut national supérieur de musique (Insm) le commissaire du festival, M. Abdelkader Bendaâmache, a affirmé que contrairement aux sessions précédentes qui ont été organisées au Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachetarzi, la présente est accueillie par le théâtre de verdure Fadila-Dziriya. M. Bendaâmache a expliqué que le changement du lieu était dû aux travaux menés au niveau du TNA ajoutant que le choix de l'espace Fadila-Dziriya permettra aux familles et aux amateurs de ce genre musical d'être nombreux au rendez-vous. La 7e édition du festival sera l'occasion de revisiter l'oeuvre poétique de Sidi Lakhdar Benkhlouf, poète du XVIe siècle, qui fut également un grand homme de culture, a souligné le commissaire. L'accent sera mis sur ce personnage qui a enrichi la poésie lyrique à travers la présentation de ses poèmes. M.Bendaâmache a indiqué qu'un intérêt particulier sera accordé à la formation à travers des conférences animées par des spécialistes qui évoqueront notamment des thèmes liés à la chanson populaire et les techniques de l'interprétation de l'Istikhbar. Ces journées d'étude permettront aux candidats de profiter de ces conférences. Avec le succès du film de Safrinez Bousbia, El Gusto, qui a réussi à remettre sur elle cette musique populaire et l'exporter à l'étranger, il est fort à parier que le public sera encore plus nombreux cette année. Ceci sans démériter du travail de Abdelakder Bendaâmache qui, année en année prend véritablement à bras le corps ce festival en prenant soin de promouvoir cette musique de la plus belle manière qui soit.