C'est le mounchid de renommée internationale, le Suédois d'origine libanaise Maher Zain qui a donné le ton en ouvrant cet ultime concert. La soirée de clôture de la 8e édition du Festival arabe de Djemila a été dédiée, dans la nuit de samedi à dimanche, au chant engagé, à la spiritualité et à l'inchad voué à l'éloge du Prophète de l'Islam (Qsssl). C'est le mounchid de renommée internationale, le Suédois d'origine libanaise, Maher Zain, qui a donné le ton en ouvrant cet ultime concert vers 23 h 30, glorifiant et louant pendant près de deux heures les grandes vertus du Sceau des prophètes (QSSSL) et son message d'amour, de paix et d'espoir pour l'humanité. Cet artiste à la voix chaude et puissante, a chanté en arabe, en turc et en anglais, subjuguant les spectateurs, notamment les jeunes qui ont repris en choeur certaines de ses chansons. Conquise par la prestation de ce chanteur de 27 ans qui visite l'Algérie pour la seconde fois et se produit au Festival de Djemila pour la première fois, Feriel, étudiante, affirme être venue spécialement l'écouter après avoir tant entendu parler de lui. Maher, égal à lui-même, a excellé en chantant la célèbre Burba «Mawlaya Sali oua salim daïmane abadane», son tube «Ya nabi salama alayk» ou encore son succès «I love you so» de son dernier album en anglais «Forgive me». Se disant «heureux» de partager avec le peuple algérien la célébration du Cinquantenaire de son Indépendance, Maher a déclaré, au terme de son concert, «adorer» l'inchad, un genre musical par lequel il assure oeuvrer à diffuser «le beau message» de l'Islam dans les quatre langues que sont l'anglais, le turc, l'arabe et le français afin, dit-il, pour qu'il soit «perçu et compris par le plus grand nombre». Lui succédant, Youcef Soltani a chanté «Ya kaâba ya bit rabi mehlaki» avant de laisser la scène au lauréat du titre «mounchid echariqa (Sharjah)» l'artiste Nadjib Ayache qui a brillamment exécuté «La ilaha illa Allah» et «Allah ya mawlana». Ouverte le 26 juillet dernier, la 8e édition du Festival arabe de Djemila a permis au public sétifien de suivre, au stade Mohamed-Guessab, les tours de chant d'une pléiade d'artistes nationaux et arabes dont les Libanais Yara, Waïl Djessar et Saâï Ramadhan, le Syrien Wafik Habib, la Mauritanienne Maâlouma Mint El Meddah, l'Irakien Hatem El Iraqi, le Marocain Abdallah Daoudi, le Tunisien Saber Rebaï et la troupe palestinienne El Ouachah.