La quasi totalité des compagnies d'assurance de la place (90%) sont déjà auditionnées par la Commission de supervision des assurances (CSA), a annoncé le président de cette Commission et Directeur général du Trésor, M. Hadji Babaammi. Ces audits effectués par la CSA depuis son installation ont surtout permis aux compagnies concernées d'exposer leur organisation, leur capital, leur business plan et aussi leurs prévisions en matière de développement ainsi que leurs difficultés, contraintes et suggestions, indique M. Babaammi dans un entretien paru dans le premier numéro de la revue de l'assurance éditée par le Conseil national des assurances (CNA). Instituée par l'article 209 de l'Ordonnance 95-07 modifiée et complétée, la CSA est une administration relevant du ministère des Finances. Elle est chargée du contrôle du secteur des assurances. Cette administration a pour objectifs de protéger les intérêts des assurés et bénéficiaires de contrat d'assurance, en veillant à la régularité des opérations d'assurance ainsi qu'à la solvabilité des sociétés d'assurance et de promouvoir et développer le marché national des assurances, en vue de son intégration dans l'activité économique et sociale. Selon son président, la CSA, opérationnelle depuis déjà un an, est composée du Directeur général du Trésor, du directeur des assurances au ministère des Finances et de deux magistrats, en plus de d'un expert indépendant en assurances. La mise en place de cette autorité chargée de veiller à la réglementation en vigueur a, en outre, intervenu dans le cadre des réformes du secteur, notamment l'obligation faites aux compagnies de séparer entre les assurances dommages et les assurances de personnes ou assurance vie. M. Babaammi a, d'autre part, affirmé que des compagnies étrangères sont intéressées par le marché algérien, citant l'exemple de la société française AXA qui avait obtenu son agrément en octobre 2011 et qui opère avec deux filiales dédiées à la branche assurances dommages et l'assurance vie. Il a, à cet effet, rappelé que toute société privée ou étrangère voulant s'implanter en Algérie devra se conformer à la réglementation. .