Après un Ramadhan particulièrement difficile pour les téléspectateurs algériens, c'est l'heure du bilan pour recenser les principaux flops audiovisuels de ce mois sacré. Au niveau de l'Entv, la télévision publique a parié sur plusieurs programmes, mais au final, certains n'ont pas rapporté le succès escompté. Dans les, sitcoms hormis «Qahouet Mimoun», qui a bénéficié d'une audience confortable, les autres sitcoms qui se sont succédés sur l'Unique n'ont pas laissé bonne impression, c'est le cas notamment de la série «Ammi Achour», produite par Bouabdellah, qui produit entres autres le programme de divertissement «Bordj EL Abtal». Malgré la présence d'un casting intéressant, d'une mise en scène soignée, la série a démontré ses limites, en raison de l'absence d'un bon texte et surtout qui a souffert de la mise en situation tournante de plusieurs comédiens. A mi-chemin entre «La caméra café» et «Un garçon et une fille», «Ammi Achour» où les tribulations d'un vieux épicier algérois n'a pas rempli ses promesses d'audience. Même chose pour le sitcom «Khalti Lalahoum» diffusé sur Canal Algérie et qui a essayé de copier «Djemai Family». Malgré la présence d'un bon casting, conduit par Fatima Hlilou, la série n'a pas réussi à séduire grand monde et cela faute, toujours récurrente, d'un bon scénario. Côté drama, le feuilleton «La quatrième vitesse» a montré ses limites audiovisuelles. Malgré la présence d'une belle histoire, le feuilleton a surtout failli dans la mise en scène et le jeu des comédiens. Certains sont trop expressifs alors que d'autres sont totalement effacés. L'absence d'un contrôle de qualité, a donné lieu à la présence de plusieurs productions cathodiques faibles. Mais l'Entv n'est pas en reste, Echourouk TV, qui a établi un programme varié, a offert du bon et du moins bon. Le plus grand fiasco pour la chaîne, fut le feuilleton dramatique de Djamila Arras «El Wadj el akhar» (L'autre visage). La direction Echourouk TV, qui a produit totalement ce feuilleton, s'est rendu compte des limites de l'ancienne Chafika. Scénario vide, jeu répété, mise en scène bâclée. Rien dans cette production n'a été à la hauteur. Du coup, la comédienne a fait l'objet de moquerie dans la série Zwawla sur Ennahar TV. L'autre grand échec d'Echourouk TV fut la troisième série produite par Lakhdar Boukhers «Hmoum ennas». Lakhdar Boukhers n'a pas fait l'effort de créer une nouvelle série et a présenté une version Slim de «Imarat Hadj Lakhdar». Après quelques jours de diffusion, la direction d'Echourouk TV a supprimé de la grille la série et a reprogrammé les premiers numéros de «Imarat Hadj Lakhdar». Même constat pour le sitcom «Zhar Makench», qui n'a pas séduit également, puisque c'est une version réduite de «Saâd El Gat», avec le Saâd en moins. Le comédien Mohamed Bouchaib, en désaccord avec les producteurs, a fait le pont sur le Ramadhan. Sur Ennahar TV, ce sont les shorts programmes diffusés après Zawawla, qui ont plombé son audience. Parmi ces flops, «Dar Darkoum», où un jeune raconte une histoire décousue dans un salon égyptien avec un langage bédoui. Censé attirer un public avec sa façon de «Carnaval fi Dechra», le comique n'a pas été cohérent dans ses blagues et a plus joué avec les mains qu'avec le rire. Même constat pour le programme «Lamri Show», qui a mis à nu les limites du «stand up» et du «One man show» algérien. Enfin, la mascarade s'est poursuivie durant le 1er jour de l'Aïd puisque sur la chaîne A3, Chaôu, Hassiba Amrouche, Abdou Deriassa, Kader Japonais et Massi étaient incapables de chanter la chanson patriotique «Watani».Seule Zakiya Mohamed a sauvé la face. Vivement l'installation d'une autorité de contrôle et de régulation! [email protected]