Les retrouvailles ce jeudi en Supercoupe d'Espagne Le Real a connu une entrée en matière plus compliquée face à Valence, au Bernabeu. Le FC Barcelone a frappé fort en corrigeant la Real Sociedad (5-1) à domicile, dimanche, pour la 1re journée du championnat d'Espagne, prenant ainsi d'emblée deux longueurs d'avance sur le Real Madrid, tenu en échec sur sa pelouse face à Valence (1-1). Alors que les Blaugrana avaient dû s'incliner la saison dernière face aux Merengue, sacrés champions, ils ont cette fois pris un départ en trombe, se portant en tête de la Liga grâce à la meilleure différence de but obtenue jusqu'ici. Les débuts de Tito Vilanova, ancien second de Guardiola qui a pris la suite de «Pep» sur le banc du Barça, pouvaient donc difficilement mieux se passer. Pour son baptême du feu, «Tito» aura aussi été bien aidé par un Messi qui aura commencé la saison comme il aura terminé la précédente: meilleur buteur. Du début à la fin, les Catalans auront dégagé une impression de maîtrise qui en dit long sur leurs envies de se réapproprier le titre de champion. Dès la 4e minute, Puyol ouvrait le score de la tête sur un corner signé Xavi. Un retour à la compétition idéal pour le défenseur central, opéré du genou à la fin de la saison dernière et privé d'Euro. Prise à la gorge, la Real réagissait aussitôt, grâce à une belle combinaison entre Illaramendi et Chori Castro. Servi en pleine course, l'attaquant uruguayen fraîchement arrivé de Majorque battait Valdes à bout portant (1-1, 8). La joie était de courte durée pour des Basques qui allaient être victimes de «l'effet Messi». L'Argentin se débarrassait d'abord de trois défenseurs pour marquer du gauche dans un trou de souris (2-1, 11). Puis après un centre de Tello (3-1, 16). Juste avant la pause, Pedro concluait du plat du pied droit une superbe action (4-1, 41). En deuxième période, Villa mettait un point final à cette démonstration du Barça. Revenu huit mois après sa fracture du tibia en décembre, «el Guaje» inscrivait un but ovationné par tout le Camp Nou (5-1, 84). De son côté, le Real a connu une entrée en matière plus compliquée face à Valence, au Bernabeu. Comme lors de leur dernière confrontation en Liga (0-0), les Merengue ont dû se partager les points avec un Valence qui, sous la férule de son nouvel entraîneur, l'Argentin Mauricio Pellegrino, s'est montré un peu court en attaque, mais très solide en défense. Les choses avaient pourtant bien commencé avec un but dès la 10e minute signé Higuain, préféré à Benzema. Magnifiquement servi par Di Maria, de retour à son meilleur niveau après ses nombreuses blessures de la saison dernière, «el Pipita» devait certes s'y reprendre à trois fois face à un Diego Alves aux réflexes étonnants, mais ouvrait tout de même le score pour les Blancs. Mais après quarante minutes très commodes pour les Merengue, Valence émergeait de sa torpeur. Et sur un coup franc de Tino Costa, Jonas profitait d'un violent choc entre le défenseur central Pepe et son capitaine Casillas pour égaliser de la tête (1-1; 41). Sonné, Pepe devait céder sa place à la pause à Albiol. Dans le deuxième acte, le Real revenait enfin à la charge. Mais Valence, protégé par un Diego Alves inspiré et par une chance favorable, aura tenu bon. Enfin, le Betis Séville l'a emporté sur un score-fleuve (5-3) sur le terrain de l'Athletic de Marcelo Bielsa, dans un match au scénario trépidant. Après avoir vécu un début de rencontre cauchemardesque en étant rapidement menés 3-0, les Basques ont eu un sursaut d'orgueil, revenant au score, même sans leurs deux perles Javi Martinez et Llorente. Mais les Andalous ont su insister, Pozuelo (79) et Jorge Molina (86) marquant dans un final haletant.