L'Algérie réglera le problème de la scolarisation des enfants des réfugiés syriens une fois qu'ils auront tous rejoint les centres d'accueil qui leur sont réservés. «Nous ne pouvons pas parler de scolarisation des enfants des Syriens en Algérie que s'ils rejoignent tous les centres d'accueil qui leur sont aménagés. Pour l'instant, ils sont éparpillés un peu partout», a indiqué hier à l'APS le secrétaire général du Croissant-Rouge, Lahcène Bouchakour. Et de soutenir: «Nous invitons toutes les familles syriennes à rejoindre les centres d'accueil pour qu'un recensement soit établi pour nous faciliter la tâche et que ce problème soit solutionné.» Le Croissant-Rouge algérien ne peut pas, explique Bouchakour, soumettre le problème des enfants syriens aux autorités concernées alors qu'il manque d'information et de statistiques les concernant. Pour lui, le camp d'été de l'entreprise de collecte et d'enlèvement des déchets domestiques de la wilaya d'Alger (Netcom) de Sidi Fredj, mis à la disposition des réfugiés syriens qui ont fui leur pays, en proie à des violences depuis plusieurs mois, offre toutes les commodités pour leur «bonne prise en charge». Signalons à ce sujet que le ministre de l'Intérieur avait relevé, cependant, que parmi les 12.000 ressortissants syriens qui se sont réfugiés en Algérie, quelque 420 refusaient de se rendre dans les établissements d'accueil qui leur sont réservés, préférant rester dans les espaces publics.
