La chaîne Fox News avait évoqué, lors de la visite du secrétaire américain à la Défense en Tunisie en août dernier, l'intention des Etats-Unis de livrer du matériel militaire de pointe à la Tunisie. Le ministère tunisien de la Défense a démenti samedi soir avoir reçu du matériel militaire américain qualifiant d'«infondées» les informations rapportées par certains médias à ce sujet. Dans un communiqué, le ministère a démenti l'information selon laquelle l'armée tunisienne a reçu du matériel militaire dont des avions F16, des hélicoptères «Black Hook» ou «H60» ainsi que des quantités de fusils et des munitions. Affirmant qu'il n'a pas l'intention d'acquérir ce type de matériel, le ministère a réfuté ces informations «dénuées de tout fondement». La chaîne Fox News avait évoqué lors de la visite du secrétaire américain à la défense en Tunisie en août dernier l'intention des Etats-Unis de livrer du matériel militaire de pointe à la Tunisie. L'administration américaine avait relevé alors avoir pris une décision concernant des aides militaires «importantes» à l'armée tunisienne et que le président Barack Obama s'apprêtait à soumettre ce projet au Congrès. Il s'agit, selon Fox News, de la plus importante aide américaine au profit d'un pays arabe dans l'histoire des Etats-Unis évoquant 14 avions de guerre de type F16 et 9 hélicoptères «Black Hook». Par ailleurs, George Little, porte-parole du secrétariat d'Etat américain à la Défense avait révélé que le ministre américain de la Défense, M.Leon Panetta, comptait établir une nouvelle feuille de route des relations militaires entre les Etats-Unis et la Tunisie en vue de renforcer les capacités militaires tunisiennes, notamment en matière de planification. De son côté, le Haut Commandant des forces américaines pour l'Afrique (Africom), M.Carter Ham, avait déclaré que les Etats-Unis avaient octroyé à la Tunisie durant les 16 derniers mois des aides militaires estimées à 32 millions de dollars. Selon des milieux diplomatiques, les Etats-Unis entretiennent des relations militaires «étroites» avec la Tunisie. Des relations qui ne cessent de se renforcer à la lumière de la situation sécuritaire en Libye, la circulation illégale des armes dans la région et la menace terroriste grandissante du réseau Al Qaîda.