L'équipe des Hauts-Plateaux de l'Ouest traverse une période sombre. Depuis la victoire acquise aux dépens de l'ASMO lors de la dixième journée du championnat, sur la pelouse de l'OPOW Kaïd Ahmed, la JSMTiaret ne cesse de broyer du noir, en multipliant les échecs qui la mettent en butte à un déclin allant crescendo vers une tourmente sans nom. En effet, le club fanion de la capitale du Sersou semble se perpétuer dans un étourdissement qui s'illustre par quatre défaites consécutives dont deux «at home» en se faisant humilier respectivement par le MCSaïda et la GSMascara par un même score de deux buts à un. Triste sort, peut-on donc dire, pour Ezzrega qui s‘emberlificote dans un avenir incertain. Pourtant, en se référant aux performances enregistrées par Kermouzi et ses camarades dans les débuts du parcours, le bilan était séduisant avec notamment six victoires contre deux défaites et deux nuls. Durant cette étape de référence, ils n'ont encaissé que neuf buts contre dix-huit inscrits avant que la situation ne se transforme en un paradoxe qui s'articule autour de huit buts encaissés et seulement quatre pointés lors des quatre dernières journées. Cependant, de l'avis de certains observateurs proches du club, le mobile principal attribué à cette chute est l'instabilité avérée au sein de la barre technique qui a connu une valse d'entraîneurs depuis le début de la compétition, à savoir : Tahar Benferhat, Bouzekri, Benkakcha et Kadaoui. «Loin de mettre en doute les décisions du comité directeur, nous aurions simplement souhaité que ce dernier eût convaincu Tahar de rester dans le club car, avec lui, les résultats seraient certainement meilleurs», nous a argumenté Banus Mohamed, un enfant du club actuellement entraîneur de l'IRBSougueur qui reconnaît en Benferhat certaines qualités dont aurait profité la JSMT. Quant à certains inconditionnels qui n'arrivent pas à digérer ce revers de médaille, c'est plutôt le départ de l'attaquant de marque Messaoud vers le MCO qui est conséquent à ce que vit actuellement le compartiment offensif. Au passage, certaines sources non encore confirmées signalent le retour de ce dernier à partir du début de la seconde manche du championnat. «Ezzerga qui devait jouer les premiers rôles se retrouve d'un coup dans cette situation inconfortable et si cela venait à persister, le pire est à craindre», fulminera Si Lakhdar, un vieux et fervent supporter des Bleus. En conclusion, le moins que l'on puisse dire, c'est que le salut de la JSMT devra incontestablement passer par un travail de réflexion sérieux et approfondi sur la prise en charge efficace et effective de toute l'équipe. La balle se trouve ainsi dans le camp des autorités concernées qui doivent diagnostiquer les failles et remettre les pendules à l'heure afin de sauver ce qui peut l'être.