Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé lundi à Alger que les élections locales prévues le 29 novembre prochain constitueront une autre consécration de la pratique démocratique en Algérie. Dans une allocution à l'ouverture d'une journée parlementaire organisée par les deux chambres du parlement avec le concours de l'Union interparlementaire à l'occasion de la journée mondiale de la démocratie, M. Ould Khelifa a indiqué que «l'échéance du 29 novembre prochain sera la consécration de la pratique démocratique avec la participation des courants politiques qui proposeront leurs candidats au vote dans les assemblées communales et de wilaya en toute liberté ». Pour le président de la chambre basse du parlement le degré de liberté dont jouissent les médias, notamment écrits, que plusieurs pays qu'ils soient voisins ou lointains, est une des autres preuves de la pratique démocratique en Algérie. Il a estimé à cet égard que l'édification démocratique en Algérie repose sur une référence séculaire que « nous retrouvons dans notre culture antique à travers les « tadjemaat , les « azaba ou « le conseil des sages » qui traitent des questions intéressant la communauté locales ». Leurs décisions « sont prises de manière démocratique et ont un caractère contraignant pour tous », a-t-il dit. Il a soutenu que chaque pays « a le droit de choisir son système politique sur la base de son expérience historique et de ses spécificités culturelles et dans le cadre des priorités de l'édification nationale ». Pour sa part, la députée Aouisset Fatiha a souligné que «la déclaration du 1er novembre constituait l'un des principaux fondements de la pratique démocratique en Algérie », ajoutant qu' « elle comporte plusieurs principes démocratiques comme la liberté, la justice et l'égalité entre les citoyens ». « Le taux de participation aux dernières législatives «est la meilleure preuve de la pratique démocratique en Algérie », a-t-elle insisté, soulignant que la majorité des pays du monde connaissaient le problème de baisse du taux de participation aux élections. Pour lutter contre le phénomène de l'abstention électorale, Mme Aouisset a souligné «la nécessité de renforcer la relation entre les citoyens et leurs élus », à travers «l'ouverture de permanences par les députés pour rester à l'écoute des préoccupations des citoyens et tenter de leur trouver des solutions ». Le senateur Bouzid Lazhari a de son côté indiqué que «le parlementaire doit bien représenter les citoyens qui l'ont élu en oeuvrant à satisfaire leurs besoins », insistant sur «l'impératif d'élargir les prérogatives du député et de les définir pour lui permettre de s'acquitter de ses missions ». M. Lazhari a mis l'accent sur «la nécessité de mécanismes qui font obligation aux autorités locales et centrales de répondre aux correspondances des députés concernant les problèmes des citoyens et leurs préoccupations », précisant qu'une telle démarche était susceptible de renforcer la relation entre les citoyens et leurs élus. Enfin, M. Lazhari a plaidé pour «la révision de certaines lois pour donner au député parlementaire les prérogatives et moyens nécessaires pour accomplir sa mission au service du citoyen.