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L'Algérie n'est plus sur la défensive
VISITE EN ALGERIE D'UN GROUPE DE TRAVAIL SUR LES DISPARITIONS FORCEES
Publié dans L'Expression le 25 - 09 - 2012

Il n'y a rien à cacher, semblent vouloir dire les autorités du pays
Le gouvernement s'est départi de son attitude qui consiste à monter sur ses grands chevaux dès que la question des droits de l'homme est évoquée par des parties étrangères.
La chose a longtemps été considérée comme un cheval de Troie pour s'ingérer dans les affaires intérieures du pays. Mais le ton a changé depuis peu comme en témoigne la facilité avec laquelle la visite prochaine à Alger d'un groupe de travail pour évoquer la question des personnes disparues a été acceptée. Cela a d'ailleurs été un motif de satisfaction pour Mme Navanethem Pillay, la Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme qui a abordé la question avec des responsables au sommet de l'Etat.
Les investigations du groupe porteront sur la question des personnes disparues durant la décennie sanglante qu'avait connue le pays dans les années 1990. Les associations ayant milité depuis des années pour une transparence totale sur ce dossier ont été promptes à réagir à cette déclaration considérée comme une avancée. C'est vrai que l'atteinte à la souveraineté nationale a souvent été mise en avant pour rejeter l'implication de tout étranger dans la recherche de la vérité sur le dossier.
Les offensives répétées d'Amnesty International et d'autres organisations ont vite fait d'irriter les autorités algériennes qui se ferment complètement à la communication sur le dossier, hormis les déclarations de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (Cnppdh) présidée par Me Farouk Ksentini.
D'ailleurs, le fait qu'Alger change de fusil d'épaule peut être vue comme un moyen de recherche d'une meilleure communication. La tempête soulevée par l'affaire du général Khaled Nezzar en Suisse et le traitement médiatique qui lui a été réservé ont sûrement contribué à pousser l'Etat à lâcher du lest sur ce point lié aux disparitions forcées inscrit dans les tablettes des organisations voire des Etats.
L'Algérie peut alors récolter les dividendes du traitement nouveau réservé au dossier car c'est un pas d'ouverture sur la normalité. Ailleurs dans le monde, il n'est pas rare de voir des pays comme la France et les Etats-Unis condamnés par des organisations officielles ou des associations en brandissant des cartons rouges pour non-respect des droits de l'homme sans jamais que cela ne se transforme en crise d'hystérie.
Le cas d'expulsion des Roms de France est éloquent à cet égard tout comme celui de la peine de mort aux Etats-Unis. A chaque fois, les Etats informent qu'elles oeuvrent à réserver un meilleur traitement aux questions évoquées ou qu'elles adopteront un traitement judiciaire nouveau mais ne crient pas à l'ingérence étrangère.
Le message adressé par l'Algérie au reste du monde est donc clair. Si elle donne son accord à des investigations c'est qu'il n'y a rien à cacher, semblent vouloir dire les autorités du pays. Il est même ajouté que des cas de disparitions sont déjà élucidés et que d'autres font l'objet de recherches avec le secours des nouvelles méthodes comme les analyses ADN. La science pourrait ainsi jeter plus de lumière sur le dossier pour une plus grande transparence.
C'est exactement ce que réclament les familles des disparus ainsi que les associations internationales. Ainsi, le gouvernement a toutes les chances de desserrer autour de lui l'étau imposé à l'intérieur du pays et dans les enceintes internationales. La politique suivie par le pays commence déjà à porter ses fruits.
L'Algérie a incontestablement fait d'énormes progrès dans ses efforts visant à promouvoir les droits de l'homme, à travers notamment des mécanismes qui ont été mis en place à cet effet durant la dernière décennie, a affirmé Mme Navanethem Pillay lors de son déplacement dans la capitale. C'est mieux qu'une condamnation au comité des droits de l'homme de l'ONU comme ont tenté de l'imposer des associations. Cela donne une image plutôt favorable sur l'Algérie au niveau mondial.
Le contexte choisi par le pays n'est pas banal. Il a fallu attendre que la situation sécuritaire atteigne un niveau d'amélioration sans pareille pour que le débat sur les droits de l'homme soit dépassionné. Auparavant, chaque intervention sur le dossier des disparus renfermait implicitement ou explicitement des commentaires sur la politique sécuritaire du pays, voire sur la politique tout court.


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