Cela fait huit jours que la grève des élèves du technicum des frères Hanouti de Loudha Guighil, dans la commune de Bouzeguène, à une soixantaine de km à l'est de Tizi-Ouzou, se poursuit. Une action qui devrait continuer malgré le refus d'une partie des élèves de se joindre à l'action. Certains stagiaires refusent justement d'abdiquer au diktat des grévistes faisant valoir leur droit de refuser la décision. Pour les contestataires, l'origine de leur fronde est le refus de l'administration d'accorder la demi pension aux 200 élèves qui refont l'année. Pour les responsables de cet établissement, la décision obéit à la loi qui prive les redoublants du droit au repas scolaire. L'autre revendication des grévistes est relative à la qualité de la nourriture servie (froid). Les repas froids nuisent considérablement à leur rendement, affirment les élèves. Face à cette fronde, l'administration évoque les négociations entamées avec les grévistes. Un accord a en effet été trouvé. Ce dernier consiste à accorder la demi-pension aux élèves qui habitent loin. Leur nombre avoisine les 150 sur les 200 dont l'accès à la cantine a été refusé. Le temps de la reprise des cours de l'après-midi, fixé à 13h 30, ne permet pas un deuxième service à la cantine. Face à cette situation de blocage, il est à remarquer, que le rôle des parents d'élèves est primordial. Leur intervention ne pourrait qu'être bénéfique aux élèves et aux responsables. Par ailleurs, et toujours au chapitre des problèmes de la rentrée scolaire, l'école primaire de Tikatine, dans la commune de Boudjima, est toujours en grève. Quelques jours après la rentrée, les parents d'élèves se sont élevés face à ce qu'ils ont qualifié de mauvaise gestion de la directrice, d'un côté, et les absences répétées d'un enseignant de français de l'autre. Selon les représentants des parents, une requête a été déposée au niveau de la direction de l'éducation pour dépêcher sur les lieux une commission d'enquête. Enfin, il est à signaler que plusieurs établissements ont connu des remous, une école ayant même un directeur qui a été agressé par un parent d'élève. Il s'agit de l'école Ziri à Aïn El Hammam.