Le secrétaire général de l'Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA), M. Saleh Souileh a plaidé mardi à Alger pour une meilleure régulation des activités du transport privé, des taxis ainsi que des autos-écoles. Lors d'une conférence de presse, M. Souileh a souligné que l'instauration d'un tarif unifié du transport urbain privé constitue l'une des préoccupations des opérateurs du secteur du transport qui connaît une «véritable anarchie ». De son coté, M. Boucherit Abdelkader, président de la Fédération nationale du transport des voyageurs et des marchandises a demandé au ministère des Transports de revoir à la hausse le prix du ticket urbain et celui des lignes de moins de 30 km. D'autre part, M. Boucherit a indiqué que la fédération qu'il représente a demandé au ministère des Transports la mise en place d'un nouveau plan national de transport qui prend en compte les nouvelles villes et agglomérations ainsi qu'un nouveau plan de circulation dans les grandes villes mais surtout dans la capitale. Pour sa part, M. Ait-Brahem, président de la Fédération nationale des chauffeurs de taxis a plaidé pour l'instauration de textes précis régissant cette activité car l'actuel cahier de charges appliqué dans les différentes directions de transport ne résout en rien les difficultés rencontrées au quotidien. Pour M. Aoudia Mohamed, président de la Fédération nationale des autos-écoles «il était temps que la fonction des autos-écoles soit régulée en concertation avec les représentants de la corporation ». M. Aoudia estime que les dispositions du décret exécutif régissant cette activité notamment le dépôt d'un cautionnement et la désignation d'un gestionnaire de niveau universitaire « n'arrangent en rien l'organisation de travail dans une auto-école ».