La scène politique nationale fleurit... en automne. Rien que cette semaine, neuf nouveaux partis politiques ont été agréés, selon les communiqués envoyés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Il s'agit du Front national de l'authenticité et des libertés (Fnal), présidé par Abdelhamid Djeldjli, le Médiateur politique (El Wassit), présidé par Ahmed Rouibat Larouci, le Parti de l'unité nationale et du développement (Pund), présidé par Mohamed Dif, le Parti de la voie authentique (PVA), présidé par Abderrahmane Sellam, l'Union nationale pour le développement (UND), présidée par Mahfoud Gherba. Et le Front du militantisme national (FMN) (président M.Haddad Abdallah), de l'Union pour le rassemblement national (URN) (président M.Hamidi Lahouari), du Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (Fjdc) (président M.Gouraya Ahmed) et du parti Tajamoua Amel El-Djazaïr (TAJ) (président M.Amar Ghoul). Ces neuf formations s'ajoutent à celles activant déjà sur la scène politique ce qui porte le nombre de partis politiques agréés à près de 50. L'agrément de ces nouveaux partis intervient à quelques semaines des élections locales prévues le 29 novembre prochain. De ce fait, ces formations seront confrontées au problème du temps si court qui ne leur permet pas de bien se préparer pour aborder ces échéances. L'entrée en scène de ces nouveaux partis enrichira-t-elle la scène politique nationale ou renforcera-t-elle le délitement de la classe politique? Telle est la question que se posent bon nombre d'observateurs. Si ces agréments ont réjoui leurs demandeurs, tel n'est pas l'avis des autres observateurs qui y voient une manière de polluer la scène politique. Ilham Terki