Il aurait dérobé une quantité d'or et une somme d'argent. Le voisinage d'un paisible quartier de Hydra était plongé dans la consternation lorsque une des femmes a alerté la police après avoir aperçu de la fumée émanant de la villa «Hydrazur N° 46» appartenant à un voisin qui serait, selon des sources sûres «un cadre retraité de la Dgsn». Aucune indication ne nous a été fournie sur l'identité du ravisseur qui a été arrêté quelques heures plus tard soit en fin de journée d'hier. Après cette arrestation, les policiers ont établi le mobile du crime qui n'est autre que le vol. Il va sans dire que cet acte a semé l'émoi dans le quartier qui, rappelons-le, a déjà été le théâtre de l'assassinat d'un mouhafadh du FLN. En vérité, le crime s'est déroulé à la rue Parmentier, parallèle au chemin Parmentier où le mouhafadh avait été lâchement assassiné. Selon les informations recueillies sur les lieux, «l'auteur de cet acte odieux, a investi les lieux de la villa par effraction (les bris de glace dans la cour en sont des indices probants), vers 8h du matin et a accédé au premier étage, nouvellement construit. C'est alors qu'il fut surpris par la victime, âgée d'environ 40 ans et commerçant dans le secteur de l'optique». La source ajoute que «ce dernier, surpris par l'apparition du propriétaire, lui a asséné plusieurs coups de couteau avant de le traîner dehors pour y mettre le feu. L'assaillant a également, abjectement tué, l'enfant de la victime, un bébé de six mois qu'il a aussi brûlé». Ce n'est que vers 11h du matin que les policiers alertés par les voisins arrivèrent sur les lieux. Questionné par les policiers, le voisinage n'a rien pu révéler. «La victime était un homme très correct et sans histoire, et il venait juste de procéder à la construction du premier étage qu'il devait occuper pour céder le RDC à son père», ont révélé des témoins. D'ailleurs, l'architecte qui faisait partie de l'entourage de la victime a été convoqué par les policiers. Sur les lieux, un grand nombre d'éléments de la division est de la police judiciaire de la sûreté de wilaya, de la police scientifique ainsi que ceux de l'identification judiciaire recueillaient les moindres indices pouvant les conduire à l'arrestation de ou des agresseurs. A en croire certaines indiscrétions, «l'auteur de cet odieux crime aurait laissé d'innombrables empreintes qui conduiront les policiers à résoudre ce crime». «Le mobile du crime est le vol» révèle une source qui ajoute que l'auteur est actuellement dans les locaux de la police judiciaire qui a récupéré l'or et l'argent dérobé. Une arrestation en un temps record.