L'exemple du jeune Algérien, qui avait sauvé d'une mort certaine une citoyenne américaine sur un rail de métro de New York, a défrayé la chronique. Adulé, Said Kanoun, étudiant de 25 ans, est devenu le «héros du métro de Brooklyn», en étant parvenu, grâce à son geste salutaire, à sauver une vie humaine. Il est même devenu une attraction pour les tabloïds qui le sollicitent pour des entretiens. Kanoun a, non seulement, contribué à soigner l'image de l'Algérie auprès de l'opinion publique américaine, laquelle des années durant n'en voyait que sang et larmes, mais surtout dissiper les clichés véhiculés sur le pays. Au point où la plupart des Américains ne connaissent ni la situation géographique et encore moins l'histoire de ce grand pays d'Afrique. Il est clair que la passivité de nos représentants diplomatiques successifs au pays de l'Oncle Sam est à l'origine de ce «black-out». Au moment où plusieurs pays arabes lancent des actions de lobbying, nos diplomates peinent à redorer le blason de leur pays, en vue de le placer parmi les destinations de choix.