Selon Bassem Ouertani, le représentant de l'ONTT, le nombre de touristes en Tunisie a atteint cette année 5 millions. C'est autour d'un déjeuner que le représentant de l'office national du tourisme tunisien Bassem Ouertani, organisé à l'hôtel Cirta a tenu à s'approcher des représentants des agences de voyage implantées un l'Est pour s'informer des problèmes rencontrés par ceux là mêmes. C'est surtout l'aspect sécuritaire qui a été le plus discuté. Le conférencier a estimé que la situation est meilleure depuis la révolution et par rapport à 2011, reconnaissant néanmoins quelques agressions suivies de vol, où de petits larcins. Pour lui ce genre d'incident, qui s'allège dans son pays est quotidiennement soulevé dans tous les Etats du monde et la Tunisie n'est pas une exception. D'ailleurs il argumentera par le fait que le tau des touristes est nettement plus élevé cette année qui est de 35% par rapport à l'an 2010 qui reste une référence en matière de tourisme. «La question sécuritaire a été dramatisée par certains médias, notamment Al Jazzera». Lors de ce débat des représentants d'agences de voyages estiment que cette question est dépassée et que c'est un faux débat, soulignant que la délinquance est plus importante en Algérie qu'en Tunisie. Pour d'autres, cependant, ayant eux mêmes vécu l'expérience, croient qu'il faut soulever ce problème et essayer de rassurer le client car c'est toujours la première question qu'il pose quand il s'adresse à une agence pour acheter un séjour à destination de la Tunisie. L'aspect sécuritaire demeure une préoccupation, en effet, pour les touristes algériens, qui restent l'un des marchés les plus importants pour la Tunisie et qu'elle cherche à récupérer, comptant sur la bonne volonté des agences de voyages algériens. Elles étaient une quarantaine à être représentées hier, dont quelques représentants ont débattu de quelques indélicatesses exprimés parfois par des hôtels, comme le fait que les jeunes où les célibataires ne sont pas admis au niveau d'un type d'établissement. Le conférencier voulait attirer l'attention des participants à bien s'informer avant de faire des propositions aux clients. Idem pour les femmes qui nagent en Hidjab! Au niveau de certains hôtels explique l'interlocuteur «dés qu'une femme en hidjab met le pied dans une piscine, tous les touristes étrangers quittent les lieux». Pourtant ce problème n'avait jamais existé avant la révolution! Ce qui est toute fois positive selon Bassem Ouertani est que le taux des touristes a atteint cette année 5 millions. D'autres problèmes liés à la prestation de services, aux tarifs souvent trop élevés ont été abordés lors de ce déjeuner-débat. Le conférencier insiste sur la bonne communication, l'information pour conclure son intervention.