De très violents raids aériens ont visé lundi la banlieue nord de Damas où des combats opposaient l'armée aux rebelles au dernier jour du cessez-le-feu mort-né initié par l'émissaire international Lakhdar Brahimi. Selon les médiats, durant deux heures tôt le matin, les bombardements étaient si intenses que les vitres des appartements dans le centre de Damas tremblaient. Il s'agit des raids les plus violents aux abords de la capitale depuis le début de l'utilisation de l'aviation, il y a trois mois, selon la même source. « Les raids visent les fermes de Harasta où se déroulent des combats au sol », a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé en Grande-Bretagne et qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires à travers le pays. « Il y a eu six raids en moins d'une heure sur les fermes entre Erbine et Zamalka, et sur les terres agricoles entre Harasta et Barzé », selon l'OSDH. Harasta est une localité à 10 km au nord-est de Damas et Barzé est un quartier de la capitale, dans le nord-est également. Par ailleurs, selon l'OSDH, des tirs d'artillerie visent également Douma, située à 13 km au nord-est de Damas, où trois civils ont été tués, et des villages dans la province de Damas.