Les organisateurs aspirent à officialiser cette manifestation culturelle. Vingt-deux oeuvres cinématographiques d'Algériens et d'étrangers seront en lice à la première édition des Journées du court-métrage et du documentaire prévues jeudi prochain à la Maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem, a indiqué lundi le directeur artistique de cette manifestation. Cette première édition qui coïncide avec la célébration du 50ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, a souligné, dans une conférence de presse, M. Rahmouni Halim, propose 16 court-métrages et six (6) films-documentaires dont 10 oeuvres produites au Maroc, France, Tunisie, Burkina Faso, Irak, Syrie, Egypte et Emirats arabes unis. Les organisateurs ont programmé de nouveaux films produits cette année, notamment Wakfa de Youcef Mahsas, Sahat Port Said de Faouzi Boudjemaa, Sauce blanche de Hassan Belaid, La nuit m'a dit en tamazight de Massinissa Ould El Hadj (Algérie), Houlm Hach (rêve croustillant) du Marocain Hossam Azamani et El amel el akhir (dernier espoir) du réalisateur émirati Ibrahim Melzouki. Parmi les documentaires inclus dans la compétition, seront projetés Dennane el maout de Mustapha Abderrahmane, Sounaa ettarikh de Tahar Khodja et L'Afrique fera son cinéma de Hadj Fitas (Algérie) et de Ils ont rejoint le front du réalisateur français Asselmeyer et A l'os... du français Claude Hirsch. Les court-métrages sont en lice pour les Prix de la meilleure réalisation, de la meilleure interprétation et de la meilleure image, alors que les oeuvres-documentaires se disputeront les Prix de la meilleure réalisation, meilleure image et meilleur thème. Les organisateurs aspirent à officialiser cette manifestation culturelle pour être complémentaire au Festival international du film arabe d'Oran, a ajouté le même intervenant. D'autre part, la bibliothèque centrale de l'Université Abdelhamid-Ibn Badis verra la projection de 13 court-métrages et documentaires hors compétition, dont Une famille pas comme les autres de Mohamed Ghalem et El Khatem de Hamza Adjadj (court-métrages) et Quand l'art devient histoire de Mohamed Hamlili et Sur les traces de Sizarro en tamazight de Hussein Aknouche. En marge de ces Journées qui s'étaleront sur une semaine, organisées par la direction de la culture en coordination avec la Maison de la culture, des ateliers de formation seront organisés au profit de 30 stagiaires de l'Institut des arts dramatiques et des microentreprises dans le domaine de l'audiovisuel sur l'écriture de scénarii, du montage, la direction de l'image, en plus de conférences sur l'histoire du cinéma algérien et le rôle de l'image dans la libération des peuples, entre autres thèmes.