Dix-huit personnes sont décédées et 212 autres blessées durant l'année 2003. Tel est le bilan fourni par les services de la Sûreté de la wilaya et qui a été jugé moins lourd par rapport aux années précédentes où des chiffres effarants avaient été enregistrés. Pour rappel, l'année 2002 a enregistré 160 morts et 1110 blessés dans plus de 300 accidents à travers la wilaya. Pour le seul mois de Ramadan 2002, il a été enregistré 91 accidents ayant causé 20 morts et 107 blessés. Par contre, le mois de ramadan dernier il a été enregistré, heureusement, la mort d'une seule personne dans 12 accidents ayant provoqué de légères blessures à 15 autres. La diminution du nombre d'accidents pour l'année en cours est due, selon les services de sûreté de la wilaya, au renforcement et à la grande mobilisation des policiers, notamment aux niveaux des points «névralgiques» qui demeurent la trappe des vies humaines. Plus de 40 points noirs sont marqués sur la carte des services de la police, la majorité sont alignés le long de la RN 4. Une route qui demeure la «bête noire» des automobilistes. Selon les statistiques de la police pour le premier semestre, il est déploré la mort de cinq personnes et 110 blessés dans 95 accidents. A noter que la wilaya d'Aïn Defla a lancé plusieurs campagnes d'information et de sensibilisation dans les centres d'information des jeunes, les maisons de Jeunes, les maisons de la Culture et à travers toutes les écoles de la wilaya en collaboration avec l'association Tarik-Essalama. Une initiative qui commence à donner des résultats sensibles. En outre, la présence des éléments de la Protection civile au niveau des tronçons les plus dangereux contribue largement à sauver des vies humaines. Ce qui explique la baisse du nombre d'accidents pendant le deuxième semestre où 88 accidents ont été enregistrés ayant provoqué la mort de 13 personnes et blessé 112 autres. La saison estivale reste la période où l'on déplore le plus d'accidents de la route. En effet, durant cette période il a été relevé la mort de 10 personnes dans 74 accidents et les blessures de 76 autres. Les causes principales sont dues, selon la Protection civile, à hauteur de 15% au facteur humain, à 15% à des pannes mécaniques et 10% au mauvais état de la chaussée. Afin de réduire le nombre d'accidents, plusieurs mesures dissuasives et rigides ont été prises par les autorités qui prévoient des amendes pour le non-respect du code et l'emprisonnement en cas de conduite en état d'ivresse.