un deuxième mandat pour Obama est perçu, par les dirigeants de nombreux pays, comme un signal encourageant pour l'avenir de la paix. De nombreux dirigeants ont réagi à la réélection de Barak Obama en tentant de gagner ses faveurs lors des prochaines quatre années. C'est le cas des protagonistes du conflit israélo-arabe qui sont montés au créneau pour décliner leurs attentes à commencer par les Israéliens et les Palestiniens. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a félicité Obama souhaitant qu'il continue ses efforts pour la paix. Le négociateur palestinien, Saëb Erakat, a dit espérer qu'un Etat palestinien sera établi pendant le prochain mandat d'Obama. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, affirme que l'alliance stratégique entre les deux pays était plus forte que jamais. Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a affirmé n'avoir aucun doute qu'Obama poursuivrait sa politique, fondée sur la sécurité d'Israël. Un sujet qui n'est pas loin d'intéresser aussi les autorités iraniennes dont un haut responsable a mis en garde contre tout espoir que la réélection du président facilite une normalisation des relations entre Washington et Téhéran, sans fermer la porte à des négociations directes. Le chef du pouvoir judiciaire, l'ayatollah Sadegh Larijani, a indiqué que les relations avec les Etats-Unis ne sont pas simples. Après tant de pressions et de crimes contre le peuple iranien, il est impossible de rétablir ces relations en une nuit, a-t-il ajouté. Netanyahu avait réclamé à la Maison-Blanche d'imposer à Téhéran des lignes rouges claires à ne pas dépasser dans son programme nucléaire, en menaçant de frapper préventivement les installations atomiques iraniennes. Toutefois, il s'est heurté à un refus du président Obama. Parmi les grands pays émergents du Sud, le président sud-africain, Jacob Zuma, en congratulant son homologue américain a insisté sur le rôle important que les Etats-Unis doivent jouer pour le développement du continent africain.Le président nigérian Goodluck Jonathan a émis le souhait que la réélection du président aide à propager la démocratie dans les pays en développement. Le Premier ministre kenyan Raila Odinga estime que la victoire d'Obama résonne tout particulièrement dans le continent parce que dans beaucoup de pays, les divisions ethniques s'opposent à la construction de sociétés prospères et tolérantes. Dans le Monde arabe, le président égyptien Mohamed Morsi a dit qu'il espère le renforcement des relations d'amitié entre les deux pays pour servir leurs objectifs communs, à savoir la justice, la liberté et la paix. En Syrie, le Conseil national (coalition de l'opposition), a exprimé l'espoir de voir Obama placer le pays en tête des priorités pour parvenir à une chute de Bachar Al Assad. L'un des points chauds du globe où Obama est impliqué est l'Afghanistan dont le président Hamid Karzaï a félicité Obama et souhaité renforcer les relations bilatérales entre les deux pays engagés dans une guerre contre l'insurrection taliban. Les autres partenaires des Etats-Unis dont la Chine ont appelé à une coopération constructive. Le président Hu Jintao et son Premier ministre, Wen Jiabao, s'attendent à des progrès dans les rapports avec Washington. Toujours en Asie, le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, dit vouloir continuer de coopérer avec les Américains. Le président russe, Vladimir Poutine, espère que des initiatives positives seront développées et perfectionnées dans les relations bilatérales sur la scène internationale. En Europe, le président français, François Hollande, comme la chancelière allemande, Angela Merkel, ont félicité Obama en marquant clairement l'importance des problèmes économiques à régler de concert. «Je suis convaincu que nous renforcerons encore notre partenariat pour favoriser le retour de la croissance économique dans nos pays», a souligné Hollande. Le Premier ministre britannique, David Cameron, comme le président du Conseil de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, souhaitent le renforcement de leurs liens bilatéraux. Au Canada, le Premier ministre conservateur, Stephen Harper, a salué la réélection du président sortant.