Les prix du pétrole évoluaient sans direction précise vendredi en début d'échanges européens, en petite hausse à Londres mais en baisse à New York dans un marché marqué par des indicateurs encourageants en Chine et un regain de tension au Moyen-Orient, mais toujours prudent face aux risques de blocage politique aux Etats-Unis et aux craintes sur la zone euro. Vers 11H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 107,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 10 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance perdait en revanche 18 cents à 84,91 dollars. Après avoir plongé mercredi de plus de 4 dollars à Londres comme à New York, les prix du baril s'étaient repris jeudi, profitant notamment d'indicateurs meilleurs que prévu aux Etats-Unis, premier pays consommateur de brut, dont le déficit commercial a contre toute attente reculé en septembre. Après les Etats-Unis, « c'est la Chine qui est venue vendredi à la rescousse du marché avec des statistiques dans l'ensemble meilleures qu'attendu », dont notamment un ralentissement plus fort que prévu de la hausse des prix à la consommation, « un signal encourageant pour la consommation chinoise », soulignait Olivier Jakob, analyste de Petromatrix.