Les recherches ont repris samedi en Lozère pour retrouver les corps de deux personnes encore portées disparues dans le crash d'un avion de transport algérien qui s'est écrasé vendredi, faisant pour l'heure quatre morts. Un escadron de gendarmes mobiles a été envoyé dans la matinée en renfort pour participer aux recherches. Les enquêteurs de la gendarmerie de l'Air de Clermont-Ferrand, arrivés vendredi soir, vont être épaulés par leurs collègues de Lyon et de Paris, et une quinzaine « d'experts » de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois y sont aussi attendus samedi, selon des sources locales. Le ministère algérien de la Défense a précisé que cinq militaires et un représentant de la Banque d'Algérie se trouvaient à bord de ce cargo « lors de l'exécution d'une mission d'acheminement d'équipements au profit de la Banque d'Algérie à partir de la France ». Il a été « procédé à la mise sur pied d'une commission des forces aériennes pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cet incident », selon un communiqué du ministère. L'avion s'est écrasé à proximité du village de Trélans, dans un champ situé dans une zone escarpée, à la limite entre la Lozère et l'Aveyron. Quelque 90 pompiers venus de ces deux départements sont arrivés sur les lieux. Mais l'incendie de l'avion n'a pu être circonscrit qu'au bout de plusieurs heures. Un des corps a été découvert dans le poste de pilotage et trois autres dans la carlingue disloquée du cargo. Le préfet de Lozère, Philippe Vignes ainsi que le consul d'Algérie à Montpellier, Khaled Mouaki Benani, se sont rendus sur place. Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture. Une enquête judiciaire a été ouverte