L'Algérie a dépassé avec « succès » le tournant constitué par le +Printemps arabe+ grâce à la « vigilance et au degré de maturité » de son peuple, a affirmé lundi à Aïn-Defla, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M.Ahmed Ouyahia. Animant un meeting de campagne électorale en prévision des locales du 29 novembre prochain, M.Ouyahia a rendu hommage au peuple algérien « qui n'a pas oublié les sacrifices consentis durant la décennie noire », ajoutant que « d'aucuns ont souhaité voir l'Algérie marcher dans le sillage des autres pays arabes ». M.Ouyahia a précisé que cet état de fait « ne veut pas dire que les problèmes n'existent pas dans la vie quotidienne du citoyen », relevant le rôle dévolu à l'APC pour leur recensement et leur traitement. « C'est justement pour cette raison que les prochaines élections locales revêtent une grande importance, s'agissant de faire un choix judicieux des hommes devant prendre les destinées des APC », a-t-il relevé. Outre les critères de compétence et d'intégrité, les futurs élus doivent être en mesure d'assumer leurs responsabilités et de prendre les décisions qui s'imposent face aux situations les plus inextricables, a-t-il dit. Les futurs élus doivent également être de « bons gestionnaires sachant utiliser l'argent public de manière rationnelle sans en gaspiller », selon M. Ouyahia qui a appelé ses militants, dans le cas où le peuple plaçait sa confiance en eux, à tenir les promesses faites durant leur campagne. Il a fait remarquer que les défis qui attendent les nouveaux élus sont en mesure d'être surmontés pour peu, a-t-il précisé, que l'esprit de citoyenneté, la confiance et la sérénité « soient réhabilités ». Parlant de la situation générale du pays, le Secrétaire général du RND a indiqué que les « réalisations accomplies dans bien de domaines se passent de tout commentaires », assurant que cela augurait d'un avenir encore meilleur. Selon lui, n'étaient les 15 ans perdus par l'Algérie à cause de la crise financière, de « l'ébullition politique » et de la violence terroriste, la réalité de tout le pays aurait été assurément tout autre, appelant à la nécessité de « se retrousser les manches » et de « ne pas compter uniquement sur les recettes des hydrocarbures ». L'orateur a affirmé que la sécurité a été retrouvée et que le pays progresse en tous points de vue, faisant état d'une stabilité politique. « Le fait que l'Algérie prête de l'argent au Fonds monétaire international (FMI) est révélateur de sa bonne santé », s'est-il réjoui.