Sitôt l'Italien Enrico Fabbro limogé de son poste par le président Hannachi, ce dernier avait déjà conclu théoriquement avec son ancien entraîneur, Nacer Sandjak. Il faut juste rappeler que Sandjak a bien managé la JSK avant d'arracher avec elle la Coupe de la CAF. D'ailleurs l'amitié entre Sandjak et Hannachi remonte à très loin lorsque l'ex-coach des Verts était entraîneur de Noisy-le-Sec en France. Les mauvais résultats de la JSK ces derniers temps ont précipité le départ de Fabbro qui jouait pratiquement dans chaque match sa place de coach. Les fans des Canaris attendaient bien une démission de Fabbro et c'est ce qu'il avait bien fait juste après la défaite contre le MCA. Seulement, le président Hannachi a refusé celle-ci. Et ce n'était au fond qu'un simple sursis. Car, dès que la défaite contre Bel Abbès était consommée, Fabbro n'est plus coach de la JSK. En évoquant Mourad Karouf, Fabbro dira texto que: «Lui, il fustige l'environnement de l'équipe.» Ainsi, le technicien italien accuse d'abord son adjoint Karouf directement: «Accepter Karouf comme adjoint était mon erreur. Si j'avais ramené mon propre adjoint, je n'aurais pas été ainsi limogé» confie-t-il, avant de poursuivre que «le problème de la JSK c'est son environnement qui est malsain». Et pour être plus général, le coach Italien déclare dépité: «Je suis vraiment dégoûté par la situation que vivent les entraîneurs de football en Algérie, qui ne peuvent pas travailler dans la quiétude et sur lesquels on exerce tout le temps une pression insoutenable.» Ainsi, Fabbro n'a coaché la JSK que moins de six mois avant de quitter la JSK à l'amiable. Et il est donc le 12e entraîneur de la Ligue 1 «poussé à la sortie», depuis le début de la saison 2011-2012. D'un autre côté, le coach italien déclare qu'il ne va certainement pas chômer puisque annonce t-il: «Je négocie justement avec un club italien de première division.» La page Fabbro ainsi refermée, place à celle de Sandjak apparemment. Car tout plaide pour un retour de l'ex-coach de la JSK qu'il a drivé durant les années 2003-2004. Lui-même avoue que «Hannachi m'a proposé le poste d'entraîneur». Pourtant, on avait bien évoqué le retour d'Alain Geiger ou de Kamel Mouassa. Mais, apparemment, la piste Sandjak aurait été privilégiée par le président Hannachi qui avait discuté avec son «ami» Nacer. Reste donc à savoir où en sont les pourparlers entre les deux concernés sachant que Sandjak veut bien poser des conditions au président Hannachi. Et nul ne doute qu'il s'agirait bien des conditions financières...