Le chef de la diplomatie algérienne est satisfait après l'acceptation de plusieurs parties du dialogue au Mali. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a achevé hier une visite de deux jours au Royaume-Uni dont l'un des objectifs est de mettre en place un nouveau mécanisme pour favoriser le partenariat entre les deux pays. En matière de lutte contre le terrorisme, Medelci a souligné les convergences de vues entre les deux pays, affirmant que dans ce domaine, leur relation est «forte», car, a-t-il expliqué, «les deux pays ont une approche harmonieuse». Concernant la crise malienne, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré qu'il s'agit d'appréhender la question non pas seulement sous l'angle d'une intervention militaire étrangère au Mali, solution à laquelle l'Algérie s'oppose, mais également sous l'angle de l'unité des Maliens qui donne un sens à l'unité territoriale du Mali. Il remarque que durant trois ou quatre mois, on parlait surtout d'une intervention étrangère au Mali mais aujourd'hui on évoque de plus en plus les négociations. «C'est un trait commun entre l'Algérie et le Royaume-Uni, a encore souligné Medelci. Ce dernier a expliqué l'objectif de sa visite qui est celui de mettre davantage en contact les entreprises britanniques avec le marché algérien», a souligné hier Medelci. Ce dernier a noté que la coopération sort du secteur traditionnel des hydrocarbures et s'élargit à d'autres domaines comme la production de médicaments et l'amélioration de la production agricole. Le ministre a remarqué que la présence des entreprises britanniques et leur participation au plan de développement quinquennal 2010-2015 reste faible ce qui est dû, à son sens, à l'absence de données et d'informations. Il plaide en faveur d'un nouveau mécanisme qui permettra de prendre contact avec les entreprises britanniques pour favoriser le partenariat entre les deux pays. Lors d'une visite au Parlement britannique, Medelci a présenté un exposé sur les aspects liés à la politique nationale et internationale. Devant les députés britanniques, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué les reformes politiques engagées par l'Algérie depuis 1991 comme il a passé en revue la situation économique et sociale de l'Algérie. Il s'est félicité du fait que les échanges algéro-britanniques ont atteint un niveau appréciable en tous points de vue car il y a de plus en plus de délégations d'hommes d'affaires et d'échanges commerciaux qui ont doublé en l'espace de quelques années. Concernant les relations bilatérales avec la Grande-Bretagne, Medelci a affirmé que celles-ci sont frappées du sceau de l'excellence. Il évoque de nouvelles pistes a explorer en dehors du domaine traditionnel des hydrocarbures. Lord Risby nommé par le Premier ministre britannique en qualité de représentant spécial pour la promotion du partenariat avec l'Algérie, a mis en exergue le développement des relations bilatérales.