Innover, repousser toujours plus loin le champ du possible, c'est imaginer un futur meilleur. «Parfaire chaque jour la qualité de nos produits, tendre de plus en plus vers l'excellence, c'est mettre entre les mains de nos clients la meilleure partie de nous-mêmes». Cette règle de base a toujours guidé les responsables de Saïdal. Ainsi, le prix algérien de la qualité, institué par le ministère de l'Industrie, a été décerné hier, au groupe pharmaceutique Saïdal, tandis qu'une mention spéciale du jury a été attribuée à l'entreprise portuaire de Béjaïa (EPB). Le prix algérien de la qualité décerné, pour la première fois, au cours d'une cérémonie placée sous le patronage du président de la République, est destiné à récompenser sur concours, chaque année, la meilleure entreprise ou organisme de droit algérien. Le prix, constitué d'un trophée honorifique, d'un diplôme d'honneur et d'une récompense pécuniaire d'une valeur de dix millions de dinars, est décerné au groupe Saïdal, suite à une évaluation faite par un jury sur 23 entreprises candidates, évaluation portant sur les performances de ces entreprises dans la mise en place de la qualité totale sur l'ensemble de leurs activités. Par ailleurs, cette cérémonie qui intervient à l'occasion de la célébration de la 8e journée nationale de normalisation et de la journée de l'industrie de l'Afrique, célébrées par l'Onudi, a permis au ministre de l'Industrie de mettre l'accent sur l'importance du rôle du management de la qualité dans les entreprises, organismes et institutions, devenu un des moyens stratégiques pour le développement de la compétitivité. Pour Mourad Medelci, représentant personnel du président de la République, il a, au cours de son intervention, soulevé l'avancée notable de l'entreprise privée et publique nationale. «Le chef d'entreprise analyse les contraintes de la transition. Il se place comme avant-gardiste dans notre pays dans l'amélioration de l'outil de production et de la productivité. Ce rôle est sous-tendu par la conjugaison de l'effort, de l'intelligence et du courage affiché». Ainsi, la qualité reste le vecteur essentiel de la production. Toute cette stratégie est accompagnée par les efforts fournis par le gouvernement. Ce dernier joue la complémentarité et donne à la concurrence un rôle des plus importants. Il est évident cependant, que c'est le marché qui sanctionne l'entreprise. Ce constat n'est que le résultat de longues années de désordre. Aujourd'hui, plus que jamais, la loi du marché est basée sur la notion de concurrence. Dans ce contexte bien précis, le passage d'une économie dirigée vers une économie libre, demande des mécanismes efficaces pour permettre sa survie. C'est dans ce cadre que le certificat ISO est devenu un passeport pour conquérir le marché. Aujourd'hui, on relève que 85 entreprises ont eu leur certificat ISO et ce, après un long parcours de normalisation, dont le processus a duré quatre décennies. De 1964 à 1973, l'étape a été marquée par l'élaboration des études. De 1973 à 80, notre pays s'est attaché à constituer une banque de données. De 1980 à 1989 c'est l'étape de la normalisation. Et enfin, de 1989 à aujourd'hui notre pays a développé le concept de normalisation, tout en confectionnant une loi. Ce travail a été réalisé par 57 comités techniques et porte sur toute l'activité nationale. Pour la célébration de la journée de l'industrie de l'Afrique par l'Onudi, les interventions ont porté sur l'accélération de l'intégration de l'Afrique dans le processus mondial et l'accès au marché mondial. Plusieurs communications ont été données à cette occasion.