La Mise en service de l'alimentation du flan nord de la wilaya est prévu le 27 décembre prochain. Huit communes du littoral de la wilaya de Tizi Ouzou seront branchées de l'eau potable à partir du 27 décembre prochain. C'est le wali, Abdelkader Bouazghi, qui a annoncé la date lors de sa récente sortie dans la commune de Boudjima. Une sortie au cours de laquelle le représentant de l'Etat et chef de l'exécutif a visité la station d'AEP de la commune. Les entreprises retenues pour la réalisation de ce projet ont également été conviées à la rencontre. En fait, ce projet comporte 33 kilomètres de canalisations pour la partie refoulement et 62 kilomètres pour la partie en gravitaire. Les pouvoirs publics qui veulent en finir avec cette longue attente des populations ont prévu une enveloppe financière de trois milliards et cinq cent millions de dinars. Aussi, le wali a insisté sur le strict respect des délais. C'est pourquoi il est prévu une mise en service de l'alimentation en mode d'essai le 15 décembre avant le lancement officiel, le 27 décembre. Notons également que plusieurs raisons font que ce projet revêt une importance capitale pour les autorités de la wilaya de Tizi Ouzou. D'abord, le lancement de ce réseau mettra fin à une longue série d'actions des citoyens provoquant des émeutes. L'impatience règne dans la région qui demeure l'une des dernières à être servie en AEP. Puis, vient l'étendue de cette région constituée de huit communes couvrant pratiquement tout le littoral. Ce sont en fait quelque 80.000 habitant dans environ 149 villages qui attendent que cette promesse soit tenue. En fait, les populations de la région attendent depuis l'indépendance d'être alimentées en eau potable. L'absence de ce liquide vital, alors qu'il est disponible ailleurs, constitue une source de colère intarissable. Les émeutes et les fermetures des sièges de daïras étaient le lot quasi quotidien des populations qui n'ont eu de cesse d'alerter les élus sur ce problème. Ces derniers, occupés à leurs propres affaires n'ont jamais pris au sérieux ces appels, répondant par des promesses qui n'ont jamais tenues. Les gens ont vite compris que les solutions ne sont pas entre les mains de ces personnes qui occupent les postes de maire et d'élus, mais entre les mains de l'administration.