Connu et surtout réputé pour ses sorties médiatiques, l'homme fort de la formation chère à la ville des genêts, sait parfaitement qu'il ne peut quitter son club de coeur de la sorte. Actualité oblige, l'emblématique et incontournable président du club des Canaris, Moh Chérif Hannachi, avait déclaré juste après le match JSK- ESS qui s'était achevé à Tizi Ouzou sur un score de parité, qu'il quittait cette fois son club de toujours. Mais c'était mal connaître l'actuel doyen des présidents de clubs de football toujours en exercice. Connu et surtout réputé pour ses sorties médiatiques, l'homme fort de la prestigieuse formation chère à la ville des genêts, sait parfaitement qu'il ne peut quitter son club de coeur de la sorte. Souvent très coléreux, notamment quand son équipe aligne des mauvais résultats, comme est d'ailleurs le cas depuis l'entame de cette saison, Moh-Chérif Hannachi reste aujourd'hui la pièce maîtresse au sein de la JS Kabylie. L'homme en question est ainsi fait, avec un tempérament de battant, et surtout de gagneur qui ne supporte pas l'échec. Sinon, il y a longtemps que Hannachi aurait définitivement rendu le tablier. Aujourd'hui et plus que la saison écoulée, le boss du club kabyle est réellement dépité par le parcours catastrophique de son équipe. Mais que peut-on reprocher à ce président qui a toujours eu le grand mérite d'être loyal avec ses joueurs? D'ailleurs, aucun joueur ayant porté à ce jour le prestigieux maillot des Canaris du Djurdjura ne s'est plaint du président Hannachi. Toujours correct avec l'ensemble de l'effectif qu'il gère cette saison, Moh Chérif Hannachi, que des pseudo-supporters ne manquent jamais d'insulter, comme cela a été encore le cas samedi dernier, sait pertinemment au fond de lui que son club traverse une très mauvaise passe. D'ailleurs, les joueurs de la JS Kabylie savent que la balle est dans leur camp, et non dans celui qui s'est toujours démené comme un beau diable pour mettre sur pied une équipe réellement performante cette saison. Tout le monde à Tizi Ouzou, et même au plus profond de la Kabylie, n'ignore pas le rôle déterminant que joue depuis des lustres au sein de la JS Kabylie le président Hannachi. Certes, ses détracteurs sont nombreux, et surtout connus au sein de la JSK, mais croire un seul instant que Hannachi va quitter de la sorte le bateau alors que les Canaris sont aujourd'hui au creux de la vague, c'est très mal connaître ce dirigeant de longue date. Il est clair que Moh Chérif Hannachi quittera un jour son poste de président de la JSK, mais certainement pas dans l'immédiat. Au risque de nous répéter, Hannachi s'est encore trop investi cette saison, avec l'espoir légitime de redorer le blason du prestigieux club phare de la ville des Genêts. Il n'est donc nullement étonnant que qu'il soit actuellement très dépité par les résultats de sa formation. Mais c'est surtout le fait d'avoir été encore pris à partie par une frange de supporters, qui a fait réagir de la sorte le chairman du club kabyle. Il est vrai que lorsqu'un président se fait insulter par des inconditionnels de la JSK, un homme comme Hannachi ne pouvait réagir autrement que d'annoncer sa démission sur le coup de la colère. Mais côté dirigeants actuels, et surtout parmi l'effectif des Canaris du Djurdjura, on a rapidement décidé comme un seul homme de faire bloc avec le président Hannachi. Il est vrai qu'un départ à ce moment précis de la saison d'un homme de la trempe du dirigeant en question, n'est nullement souhaitable pour une équipe qui a surtout besoin de retrouver au plus vite sa confiance. Un aspect important qui interdit à Hannachi de franchir le Rubicond sous la colère. Hadj-Aïssa ciblé par la JSK Le milieu offensif Lazhar Hadj-Aïssa, a été contacté par la direction de la JS Kabylie (Ligue 1), en vue d'un éventuel recrutement au prochain mercato d'hiver, a-t-on appris lundi auprès du club phare de la Kabylie. L'ancien joueur de l'ES Sétif, a été approché dimanche par un membre du bureau exécutif qui lui a proposé l'idée de rejoindre les rangs de la JSK, précise-t-on. Les négociations pourraient être enclenchées lors des prochains jours entre la direction et l'agent du joueur. Lazhar Hadj-Aïssa (28 ans) était à deux doigts de revenir à l'ESS, avant que la direction du président Hassan Hammar ne décide d'écarter sa piste en raison de tergiversations du joueur. Hadj-Aïssa (28 ans) avait choisi, il y a deux saisons, de s'expatrier pour jouer dans des pays du Golfe (Al Qadissia au Koweït et Sharjah SC aux Emirats arabes unis).