Mourad Yousfi a officiellement quitté son poste de président, au même titre d'ailleurs que les autres membres composés d'anciens joueurs de la JSK. Moh Chérif Hannachi campe désormais sur sa décision de ne plus accorder aucun crédit à la commission de réflexion mise en place depuis que les détracteurs de l'actuel président de la JS Kabylie se sont manifestés. Une commission qui a, semble-t-il, volé en éclats à la fin de la semaine dernière suite aux reproches faites par Tchipalo, à l'égard de Mourad Yousfi, l'homme qui avait été désigné à la tête de ladite commission. L'ex-attaquant de la JET, aurait, en effet, reproché à Mourad Yousfi de faire cavalier seul, au lieu de s'en remettre aux membres de la commission qui avait pour mission de trouver un terrain d'entente avec le président Moh Chérif Hannachi, concernant notamment le futur du prestigieux club kabyle. Mais suite la fin de non-recevoir opposée par Hannachi à Mourad Yousfi, ce dernier s'est retrouvé totalement en porte-à-faux avec les membres de la commission sus- citée. Du coup, Mourad Yousfi a officiellement quitté son poste de président, au même titre d'ailleurs que les autres membres composés d'anciens joueurs de la JSK. Les opposants au président Moh Chérif Hannachi, et qui exigeaient son départ de la tête du club, n'ont visiblement pas réussi dans leur mission. Il est vrai que sur le plan réglementaire, Hannachi est toujours dans son droit légal d'assurer la présidence de la JS Kabylie, notamment tant que ce dernier n'aura pas pris le soin de provoquer une assemblée extraordinaire et présenté sa démission officielle aux membres de l'AG. Mieux encore, le président est aujourd'hui en droit de poursuivre en justice toutes les personnes qui se sont attaquées à sa personne, et qui ont fait que l'opposition actuelle soit sortie du cadre purement sportif. D'ailleurs, ce n'est pas par hasard si Hannachi campe toujours sur ses positions après avoir estimé, encore dernièrement, que toutes ces démarches entamées par l'opposition et la commission de réflexion, ont porté atteinte à sa personne, ainsi qu'à la famille Hannachi. Il est clair que le premier responsable de la JSK ne souhaite plus aujourd'hui rencontrer ses nombreux détracteurs actuels pour des raisons d'ordre purement extra-sportif, et qui, selon lui, ont mis en danger le futur du club kabyle. Désormais, il devient clair que le président Hannachi va plutôt s'atteler en priorité à régler le problème des joueurs qui devront encore porter la saison prochaine le prestigieux maillot des Canaris du Djurdjura, ainsi que celui des éléments qui n'évolueront plus à la JSK, dès la fin de ce championnat. Il devient surtout évident aux yeux de Hannachi que ce n'est pas du tout le moment idéal pour lui de rencontrer aujourd'hui toutes ces personnes qui souhaitent vivement son départ, alors que son club n'a pas encore trouvé un repreneur digne de ce nom. Il est vrai que les investisseurs espagnols semblent une filière assez crédible aux yeux du président de la JSK, et les semaines à venir pourraient être déterminantes pour les Canaris kabyles, s'agissant notamment de leur avenir.