«Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse» Proverbe arabe Qu'est ce qui lie trois hommes d'affaires arabes à la fortune et au parcours divers et croisés, comme le Saoudien Al-Walid ben Talal, le Franco-Tunisien Tarek Ben Ammar et l'Egyptien Naguib Sawiris? Récupérer ce qui reste de l'audiovisuel arabe! Selon le site Web d'information africain, IT News Africa, Ben Ammar entend créer un projet de télévision indépendante panarabe à travers l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Déjà le magnat des médias entend lancer Nessma TV en France en 2013, mais avec sa nouvelle acquisition: la chaîne de télévision Ontv, l'homme d'affaires tunisien entend agrandir son réseau audiovisuel, puisque Ben Ammar détient déjà 14% du capital de la chaîne de télévision bretonne TV Breizh, et 50% de Nessma TV déjà (en association avec Mediaset Investment de Berlusconi). L'achat de la nouvelle télévision dont le prix n'a pas été révélé, vise à créer un réseau reliant l'Afrique du Nord, l'Egypte et l'Europe, et est dédié à «la liberté d'expression et de parole», a expliqué l'homme d'affaires qui compte mener l'opération via sa compagnie italienne Prima TV. Même si le producteur tunisien perd quelques sociétés, il gagne beaucoup d'argent avec ses studios Carthago Films et occupe une place stratégique dans la production cinématographique dans le Maghreb, concurrençant les studios Ouarzazate au Maroc. En prenant part à plusieurs tournages importants se déroulant en Tunisie, dans un vaste complexe de dix hectares appelé «Empire Studios» qu'il construit à Hammamet, Ben Ammar, compte renforcer davantage ses positions dans l'audiovisuel. Il a indiqué, dans un communiqué diffusé mercredi 5 décembre, être en «discussion avancée» pour un lancement de Nessma TV, la chaîne à vocation maghrébine, en France, en 2013, à l'intention des quelque 7 millions de Français d'origine arabe ou musulmane. L'homme d'affaire tunisien qui a fait fortune dans l'industrie du cinéma international, Tarek Ben Ammar, a exprimé sa volonté de développer un projet médiatique, vraisemblablement audiovisuel dans le Maghreb. Tarek Ben Ammar, qui officie en tant que consultant au groupe Vivendi, et auprès du milliardaire saoudien, le prince Walid Ben Talal, est en route pour bâtir un empire médiatique, en témoigne l'opération d'achat de la chaîne égyptienne Ontv, qu'il vient de conclure avec son propriétaire, le milliardaire copte Naguib Sawiris, un autre magnat des médias dans la région Mena. Ces trois hommes d'affaires avisés entendent faire une union sacrée arabe pour faire face à deux empires de l'audiovisuel arabe, le groupe qatari Al Jazeera et le groupe saoudien MBC. Deux groupes qui ont la main basse sur tous les droits télé du divertissement et du sport. [email protected]