img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P130110-16.jpg" alt=""Belkhadem n'est plus SG du FLN"" / L'évolution dans la crise secouant le FLN prend de l'ampleur à mesure qu'on s'approche de l'élection présidentielle de 2014. Huit ministres (Moussa Benhamadi, Rachid Benaïssa, Amar Tou, Rachid Harraoubia, Abdelaziz Ziari, Tayeb Louh, Abdelkader Messahel et Mahmoud Khoudri), réunis hier à Alger, estiment que désormais, Abdelaziz Belkhadem n'a aucune autorité pour eux. Selon ces ministres, le chef du FLN utilise les institutions de l'Etat pour servir des ambitions personnelles. Interrogé hier en marge de la cérémonie de réélection de Bensalah à la tête du Conseil de la nation, El-Hadi Khaldi, nouveau sénateur désigné par Abdelaziz Bouteflika et un des responsables en vue du mouvement de redressement et de l'authenticité du FLN, a déclaré que «Abdelaziz Belkhadem n'est plus considéré comme secrétaire général du FLN». Ce mouvement s'attelle à tenir une rencontre des membres du Comité central «pour confirmer le départ de Belkhadem par les signataires. Politiquement parlant, M Belkhadem a perdu sa qualité de secrétaire général du parti», a-t-il affirmé. Plus précis, il ajoutera qu' «il y a actuellement six membres du bureau politique, à savoir les quatre ministres et Mme Leila Tayeb et M.Bradaï Madani, qui demandent la destitution de Belkhadem, donc six sur 15 membres du CC, revendiquent le départ du secrétaire général». De même, précise-t-il: «220 membres du Comité central ont signé jusqu'à présent la demande de destitution de Belkhadem.» Le départ de Belkhadem pourra même intervenir avant la session ordinaire du Comité central, fait-il savoir. «Une campagne de sensibilisation et de collecte de signatures est d'ores et déjà engagée au niveau des mouhafadas», a-t-il précisé. Echaudé par «les scénarios vécus par les ex-secrétaires généraux, Abdelhamid Mehri et Boualem Benhamouda, Belkhadem a pris la précaution d'accorder le statut de membre du Comité central sans se soucier des critères qui doivent être réunis par ces personnes étrangères au parti», a-t-il affirmé. Actuellement, ajoute-t-il «une centaine de membres du CC ne réunissent pas les critères indispensables pour figurer au sein de cette structure». Enfin, les redresseurs espèrent que «Belkhadem s'interdira d'utiliser la violence pour tenter un coup de force comme lors de la dernière session du parti à l'hôtel Riad, à Staoueli».