Etant concerné par le préalable posé au chef du gouvernement par le mouvement citoyen - la dissolution des Assemblées (mairies) issues des dernières élections (d'octobre 2002) - le porte-parole du FLN s'est exprimé au sujet de cette question: «Depuis le début de la crise en Kabylie, le FLN n'a cessé d'appeler au dialogue qui est un moyen civilisationnel pour le règlement de tout conflit», a déclaré Abdeslam Medjahed, qui a demandé «l'ouverture d'un dialogue entre le pouvoir et les partis concernés par le dernier préalable du mouvement citoyen». Car, dit-il seul «un vrai dialogue peut venir à bout de cette crise par des solutions qui assureront la stabilité à cette partie de l'Algérie. D'autre part, un dialogue serein et responsable permettra de réunir des conditions objectives pour la prise en charge des problèmes des habitants de la région de Kabylie». Par ailleurs, M.Medjahed a indiqué que son parti n'est nullement inquiet de ce qui va résulter d'un dialogue transparent. Dans ses préalables pour la prise de contact avec le gouvernement, le mouvement citoyen a exigé, entre autres, la révocation des indus élus issus des régions touchées par le rejet des élections en 2002 à Tizi-ouzou, Béjaïa et Bouira. A l'issue de la prise de contact le chef du gouvernement a souligné qu'en premier lieu, les élections des assemblées locales ont pour objectif de garantir la représentation de la population concernée dont elles sont chargées de gérer les affaires et de promouvoir le bien-être localement, en second lieu, conformément aux lois nationales, les assemblées locales font l'objet de dissolution cas par cas, en troisième lieu, nul ne conteste que les élections de 2002 se sont déroulées à travers les wilayas de la région de la Kabylie, dans une atmosphère particulièrement difficile.