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Des législatives anticipées avant la fin de l'année
Conséquence de la révocation des “indus élus”
Publié dans Liberté le 17 - 07 - 2005

Bélaïd Abrika annonce dans un entretien à Liberté que le Chef du gouvernement s'est engagé à la révocation imminente des “indus élus”. Cette décision induit la tenue de consultations nationales pour le renouvellement des deux Chambres du Parlement. Ce scrutin permettra le retour des représentants de la Kabylie dans les institutions.
Dans l'esprit du président de la république, Abdelaziz Bouteflika, la réconciliation nationale et son aboutissement, l'amnistie générale, passent par le règlement de multiples crises, dont celle de la Kabylie. L'invitation du chef du gouvernement aux archs à la reprise du dialogue, en janvier dernier, suggérait cette volonté d'assainir définitivement le climat politique.
L'assiduité avec laquelle les services de la chefferie du gouvernement font montre depuis pour répondre aux doléances des représentants du mouvement citoyen est une preuve supplémentaire de cette détermination. Parmi ces revendications, la “révocation des indus élus”, telle que formulée par Bélaïd Abrika et ses compagnons, est longtemps demeurée en suspens. En dépit de ses engagements répétés, Ahmed Ouyahia s'est bien retenu jusque-là de joindre le geste à la parole. La délicatesse d'une telle démarche et les remous qu'elle était susceptible d'entraîner ont conduit les pouvoirs publics à une attitude prudente. Il était salutaire de laisser mûrir les choses et d'anticiper la réaction des différentes parties impliquées, dont les formations politiques engagées dans les scrutins communal, de wilaya et législatif, très controversés, d'octobre et de mai 2002. Selon des sources crédibles, des contacts ont été pris avec les partis concernés afin de les persuader de renoncer aux mandats de leurs élus et d'accepter l'éventualité de nouvelles élections.
Cette proposition a-t-elle reçu l'aval du FFS, du PT et autres RND et FLN ? Si le problème ne se pose guère pour l'ex-parti unique et la formation du chef du gouvernement, il est fort probable que les troupes de Aït Ahmed et de Louisa Hanoune se fassent l'écho de leur opposition. Cependant, estiment nos sources, leur “opposition sera de pure forme”. Le deal conclu avec les autorités prévoit-il des compensations à leurs concessions ? En tout cas, le processus de dissolution est bel et bien enclenché. La révocation des “indus élus” est imminente. Bélaïd Abrika, porte-parole des archs, confirme (voir entretien). Il est attendu que cette décision soit annoncée solennellement dans quelques jours. Le temps au gouvernement d'obtenir le feu vert du chef de l'Etat. Il est même avancé que la dissolution des Assemblées communales et de wilaya soit diffusée via un communiqué de la présidence de la république. Mieux, il serait également question de la dissolution de l'assemblée populaire nationale (APN). L'argument consiste au fait que les mandats des députés, y compris ceux de la Kabylie, sont d'envergure nationale. Il est donc impossible de mettre fin aux missions des uns et non pas à celles des autres. Longtemps distillée dans les discours officieux, la dissolution de la chambre basse du parlement prend forme. Nos sources affirment que des législatives anticipées seront organisées avant la fin de l'année 2005. Elles se tiendraient après le référendum sur l'amnistie générale. En 2006, se dérouleront les élections communales. D'ici là, il est entendu que des administrateurs déjà en poste dans plusieurs communes de Kabylie soient placés à la tête des mairies laissées vacantes. Il y a trois ans,
Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira avaient abrité des scrutins relevant d'une véritable mascarade électorale. Des députés et des présidents d'APC étaient élus avec des scores ridicules. Dans la quasi-totalité des circonscriptions, le taux de participation était dérisoire.
Les opérations coup-de-poing engagées par les archs dans les centres de vote en vue d'empêcher la tenue des deux scrutins et le boycott d'une grande partie de la population avaient discrédité davantage les résultats des urnes. Depuis, un certain nombre d'élus locaux ont abandonné leurs postes. Les administrateurs choisis par le ministère de l'intérieur, quant à eux, sont livrés à une gestion inextricable.
S. L.


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